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Les défis du Canadien s’intensifient avec la perte de Dvorak

Les défis du Canadien s’intensifient avec la perte de Dvorak

Les fans du Canadien retenaient leur souffle à la possibilité d’un autre joueur absent pour une longue période. Et effectivement, cela s’est produit, mais le joueur concerné n’est peut-être pas celui auquel on s’attendait.

Si Josh Anderson a évité le pire après une chute qui lui a fait mal au genou mardi soir à Dallas, Christian Dvorak, lui, voit sa saison se terminer en raison d’une déchirure musculaire à la poitrine.

L’Américain de 27 ans, qui sera opéré vendredi, termine sa saison avec seulement 25 matchs joués et 3 buts et 4 aides à son actif.

Dvorak, qui a disputé son dernier match le 30 décembre en Floride, en est à sa troisième saison avec le Canadien et a eu toutes sortes de difficultés à rester en santé. À la fin de la saison, il n’aura joué que 58,9 % des matchs du CH depuis son acquisition des Coyotes de l’Arizona.

L’équipe étant déjà privée de Kirby Dach et d’Alex Newhook, sa profondeur au centre est mise à rude épreuve.

Sean Monahan et Jake Evans ont déjà été séparés, et Monahan retournera au centre de façon plus permanente. Il faut s’attendre à ce qu’il soit davantage sollicité pour les mises en jeu du côté gauche et qu’il soit utilisé davantage en infériorité numérique.

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Ce ne sera rien non plus pour diminuer les responsabilités de Nick Suzuki, qui est utilisé depuis quelques semaines. Quant à Mitchell Stephens, il pourrait bien profiter de la perte de Dvorak pour passer le reste du calendrier à Montréal.

Dvorak viendra alourdir le bilan médical du Canadien, qui à ce point-ci de la saison est la 2e formation de la LNH ayant le plus grand nombre de joueurs-matchs manqués.

En revanche, le Canadien n’aura pas à se priver d’Anderson, qui a eu plus de peur que de mal mardi soir.

“D’habitude, en tant que joueur, tu le sais tout de suite quand quelque chose ne va pas”, a raconté Anderson, qui a quitté le match en milieu de troisième période après qu’un contact avec le défenseur Thomas Harley l’a fait tomber d’une drôle de façon.

“Mon patin droit s’est coincé. J’ai senti qu’il avait poussé mon genou et j’ai craint pour mon ligament collatéral médial, ça a pincé quelques nerfs, mais en fin de compte tout est beau.”

“J’ai eu ce genre de blessure auparavant. Parfois, on fait un genre d’autodiagnostic, mais je suis content d’avoir eu tort cette fois-ci!”

Encore une formation à sept défenseurs

Même si le Canadien sait désormais à quoi s’en tenir avec Dvorak, il affrontera Devon Levi et les Sabres de Buffalo en gardant la même formation à 11 attaquants et 7 défenseurs qu’il a déployée à Tampa Bay et à Dallas.

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“On le fait depuis deux matchs et j’ai aimé le rendement de mon équipe, a indiqué l’entraîneur-chef Martin St-Louis. C’est dur de justifier de faire autrement en ce moment. On va voir où ça nous mène. Je ne dis pas que ce sera à long terme, mais c’est là où on en est aujourd’hui.”

Les options de rappel en provenance du Rocket de Laval sont quelque peu limitées en ce moment, mais puisqu’il y a un poste désormais libre dans la formation, on peut présumer qu’un autre attaquant finira par s’ajouter au groupe.

En attendant, la formation 11-7 continue de sourire à certains attaquants qui bénéficient de présences additionnelles.

“On ne se plaindra pas de jouer davantage”, s’est esclaffé Cole Caufield, dont les 23 min 11 s d’utilisation à Tampa, le 31 décembre, ont constitué un sommet pour lui cette saison.

“Il faut garder ses présences courtes, changer dès qu’on le peut et se gérer intelligemment. Ce n’est pas tant de changer son style selon ses partenaires – tu veux continuer de jouer de la même façon – mais parfois, il faut savoir raccourcir ses présences et peut-être éviter la montée offensive de plus.”

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Evans, lui, a vécu une situation unique au dernier match, car Brendan Gallagher et lui ont obtenu au moins une présence avec tous les autres attaquants de la formation.

“Parfois, ça peut être plus difficile de développer une chimie, mais en même temps tu obtiens plus de touches de rondelle”, a noté Evans.

Parlant de chimie, c’est souvent ce qui embête les défenseurs dans une rotation à sept. Non seulement le temps de jeu de plusieurs est réduit de quelques minutes, mais les duos sont constamment modifiés en cours de rencontre.

“On a tellement de bons défenseurs que la transition en jouant à sept défenseurs n’est vraiment pas si mal”, a fait valoir Jordan Harris, qui s’est promené entre le côté gauche et le côté droit au cours des deux dernières rencontres.

Harris a indiqué que la bonne communication sur le banc aidait le groupe de défenseurs à rester impliqué dans le match malgré un rythme d’utilisation quelque peu irrégulier.

“On a du plaisir avec ça, a-t-il dit. Peut-être qu’on l’apprécie plus qu’un groupe de vétérans qui ont toujours joué à six défenseurs et qui sont habitués à plus de temps de glace.”
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