Choisir entre ravager la forêt indonésienne, à la flore et à la faune luxuriantes, mais qui à long terme pourrait potentiellement s’en remettre, ou se servir dans les grands fonds marins, où il y a moins de vie mais où les dommages s’annoncent irréversibles. C’est en gros le choix qui nous est donné, si l’on veut trouver du nickel, mener à bien la transition énergétique pour être neutre en carbone en 2050. Un choix similaire devra être fait pour bien d’autres métaux, car ils manquent à peu près tous.
« Il y a assez de minerais sur la Terre, mais les miniers n’arriveront, et de loin, pas à découvrir de nouveaux gisements et à les mettre en production pour réaliser la transition énergétique dans les temps voulus par les programmes de décarbonisation aux États-Unis et en Europe », a prévenu jeudi Lluis Fontboté, un professeur en métallogénie de l’Université de Genève (UNIGE), dans une leçon d’adieu, à la suite de sa retraite.
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