Les démocrates unis derrière Kamala Harris

Die Zahlen sind bisher auf Kamala Harris’ Seite. Ihre Bewerbung um die demokratische Präsidentschaftskandidatur war noch keine zwei Tage alt, da rief die Nachrichtenagentur AP am Montagabend aus, die Vizepräsidentin habe genug Delegiertenstimmen zusammen, um offiziell als Kandidatin nominiert zu werden. Am selben Tag gab ihr Wahlkampfteam bekannt, in den ersten 24 Stunden seit Harris’ Ankündigung sei die Rekordzahl von 81 Millionen Dollar durch 888.000 Kleinspender eingegangen. Immer mehr demokratische Kongressabgeordnete, eine Mehrheit der Gouverneure und einflussreiche Interessengruppen sprachen der Vizepräsidentin ihre Unterstützung aus. Mehr als 28.000 Freiwillige sollen sich außerdem für Harris’ Wahlkampf gemeldet haben.

In Washington heißt es, ein Präsidentschaftskandidat werde nie wieder einen besseren Tag haben als den nach seiner Bewerbung. Doch nach Wochen der Unsicherheit und des parteiinternen Unmuts scheinen die Demokraten nicht nur willens, sondern erpicht darauf, mit Harris in einen Wirbelwindwahlkampf zu starten – mit der Zustimmung des Präsidenten Joe Biden.

Die frühere Sprecherin des Repräsentantenhauses und Biden-Vertraute Nancy Pelosi zeigte sich am Montag „enthusiastisch“ über Harris. Sie unterstützte sie mit „immensem Stolz und grenzenlosen Optimismus für die Zukunft unseres Landes“. Diese Entscheidung sei „offiziell, persönlich und politisch“. Die Fraktionsführer im Senat und Repräsentantenhaus, Chuck Schumer und Hakeem Jeffries, lobten Harris für ihren „großartigen Start“. Man wolle sich in Kürze mit ihr treffen.

Harris setzte bei einem Besuch in der Wahlkampfzentrale in Wilmington in Delaware am Montag derweil den Ton für ihre Kampagne. Sie sei stolz darauf, die nötige Unterstützung für die Nominierung erhalten zu haben und freue sich darauf, „sie bald offiziell anzunehmen“. Dann sprach die frühere Generalstaatsanwältin von Kalifornien über ihren damaligen Kampf gegen „Betrüger“ und „Sexualstraftäter“ und ergänzte: „Glaubt mir, wenn ich sage, dass ich den Typus Donald Trump kenne.“ Er habe eine vollkommen andere Vision für die Vereinigten Staaten.

Elle fera campagne pour des services de garde abordables, pour la lutte contre la pauvreté et pour le renforcement de la classe moyenne. “Et nous savons que ce n’est pas l’avenir pour lequel Trump se bat.” C’est pourquoi il est désormais important de frapper aux portes, de parler aux gens et de passer des appels au cours des 160 prochains jours. “Nous avons une élection à gagner”, a crié Harris sous les applaudissements de l’équipe de campagne.

Dans une unité démonstrative, Biden a également été brièvement contacté par téléphone dans le Delaware, qui devait rentrer à Washington mardi après une infection corona. Dans ses premières remarques personnelles depuis son annonce de retrait dimanche, le président a remercié son équipe, qui remplacera en grande partie Harris, et les a exhortés à soutenir le vice-président “de tout leur cœur”. Biden veut parler en détail de son retrait tardif de la campagne électorale dans un discours mercredi. Dans la lettre publiée sur les réseaux sociaux, il a promis aux Américains qu’il le ferait cette semaine.

Si tout se passe comme prévu, Harris pourrait être nommé candidat démocrate à la présidentielle dans les deux prochaines semaines – lors d’une réunion virtuelle plutôt que lors du congrès du parti comme d’habitude. Ce mercredi, la commission compétente du Comité national démocrate (DNC) souhaite fixer une date pour le vote dit par appel nominal, au cours duquel les délégués des États exprimeront tour à tour leur soutien à un candidat. Le président du comité, Jaime Harrison, a déclaré lundi que le candidat démocrate serait choisi d’ici le 7 août afin d’éviter des problèmes juridiques liés aux délais de présentation des rapports.

Ceci n’est pas lié à la candidature à court terme de Harris ; Selon les considérations du DNC, Biden devrait également être nommé lors d’une réunion virtuelle avant la conférence du parti, qui débute le 19 août à Chicago. La date du 7 août avait été initialement fixée par l’État de l’Ohio comme date limite pour l’élection présidentielle, mais a depuis été repoussée.

Néanmoins, les démocrates ne veulent pas prendre le risque que leur candidat soit rayé de la liste électorale en raison d’éventuelles poursuites judiciaires de la part des républicains. Harrison, du DNC, a assuré lundi qu’il y aurait un processus “transparent, rapide et ordonné”, même si les événements étaient “sans précédent”. Le candidat prononcera son premier discours post-nomination le 22 août à Chicago.

Parallèlement au départ éclair de Harris, l’équipe de campagne de Trump a tenté de trouver de nouveaux points d’attaque après le départ de Biden de la course. Après une campagne sans grand mouvement, Harris offre désormais aux électeurs ce qu’ils réclamaient depuis des mois : un choix. Une majorité d’Américains s’étaient prononcés contre un nouveau duel entre Trump et Biden, qui semblait joué d’avance depuis janvier. Les attaques de Trump contre Harris risquent désormais d’être encore plus violentes.

Dans une note aux journalistes lundi, son équipe de campagne a écrit qu’un « nouveau combat pour l’indépendance américaine » éclatait. Les directeurs de campagne de Trump, Susie Wiles et Chris LaCivita, attaquent Harris dans le journal sur l’inflation, l’immigration clandestine, les véhicules électriques et la hausse de la criminalité aux États-Unis. Elle est la « copilote » de certaines des « erreurs les plus flagrantes » de Biden et a un « bilan terrible », dit-on. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit « la vice-présidente la plus impopulaire de l’histoire » du pays.

Trump est susceptible d’attaquer Harris, notamment sur la question de la migration. En tant que vice-présidente, Biden lui a confié la responsabilité de s’attaquer aux causes de la migration ; Toutefois, au cours des trois dernières années et demie, de nouveaux nombres élevés de passages illégaux des frontières ont été enregistrés. Le candidat de Trump à la vice-présidence, JD Vance, a également réitéré lundi l’accusation selon laquelle Harris avait dissimulé l’état de Biden pendant des mois. Comme les démocrates du Sénat et les médias, elle a « menti à ce sujet ».

Harris, en revanche, s’était déjà montré combatif à l’égard de la campagne électorale contre Trump. Lors d’une conversation avec le militant noir des droits civiques Al Sharpton, il l’aurait avertie qu’elle ne pouvait pas se préparer à un combat équitable. Ce sera un combat à coups de poing. Harris, à son tour, aurait répondu : « Je suis prêt à cela. »