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Les députés de l’Assemblée nationale adoptent une motion unanime pour accélérer le déploiement d’un programme de dépistage du cancer colorectal au Québec

Les députés de l’Assemblée nationale adoptent une motion unanime pour accélérer le déploiement d’un programme de dépistage du cancer colorectal au Québec

Le cancer colorectal est l’un des cancers les plus fréquents et les plus mortels dans le monde entier. En France, il est responsable de la mort de plus de 17 000 personnes chaque année. Face à cette situation, les élus locaux et nationaux exigent le déploiement d’un programme de dépistage du cancer colorectal afin de détecter la maladie à ses stades précoces et d’améliorer ainsi les chances de guérison. Dans cet article, nous allons explorer les raisons pour lesquelles une telle initiative est nécessaire, les obstacles à surmonter, ainsi que les avantages que le dépistage précoce peut offrir aux patients atteints de cancer colorectal.


L’absence d’un programme de dépistage systématique du cancer colorectal au Québec commence à susciter de l’impatience chez les députés de l’Assemblée nationale. Cette semaine, une motion a été adoptée à l’unanimité pour forcer le gouvernement à accélérer son déploiement. Le Québec est la seule province qui n’offre pas d’accès sur demande à des tests préventifs de dépistage. Pour obtenir un test, il faut d’abord se procurer une ordonnance auprès d’un médecin ou d’une infirmière praticienne spécialisée. Des experts demandent l’instauration d’un programme de dépistage calqué sur celui de la prévention du cancer du sein, qui prévoirait que tous les résidents du Québec reçoivent, au moment de leur 50e anniversaire, une lettre ayant valeur d’ordonnance médicale pour leur permettre de subir un test de dépistage. Le député des Îles-de-la-Madeleine a souligné que 2550 Québécois meurent chaque année des suites d’un cancer colorectal, qui est pourtant évitable, traitable et guérissable selon les spécialistes. Les médecins spécialistes, comme l’Association des Gastro-Entérologues du Québec (AGEQ), réclament un véritable programme de dépistage proactif pour la détection de polypes et pour effectuer une intervention pour les retirer et empêcher le développement d’un éventuel cancer. Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, a assuré que le déploiement d’un tel programme est «fondamental et important» et que les travaux sont en cours pour développer un programme adapté aux besoins de la population du Québec.

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