Les dernières élections en France et en Grande-Bretagne

racines européennes de la droite nationaliste). Lors des récentes élections au Parlement européen, on constate qu’en France, le RN (de Marine et Bardella) a gagné, avec 31,4% des voix. En Espagne, Vox en avait 10% et les dissidents les plus radicaux, env. de 4%. En Hongrie, Orbán en avait à lui seul 44 %. En Slovaquie, le SMER (de R. Fitso) détenait 25 % et les « ultras » de la Republika 12 %. En Belgique, le parti nationaliste flamand (Vlaams Belang) a gagné, mais sans majorité. En Autriche, le P. da Liberdade (FPÖ) a gagné, mais seulement avec 25 % (il y avait déjà 49 % il y a quelques années). En Grèce, la « Solution grecque » obtient 10 %, les religieux « Niki » 4 % et la « Voix de la Raison » 3 %. En Suède, le pourcentage de nationalistes DS est tombé à 13,4 %. Aux Pays-Bas, le PVV de Geert Wilders est tombé à 17 % (en octobre 2023, il était vainqueur, avec près de 23 %). En Italie, la fausse droite des « Fratelli » (Melloni) atteint 27%, nuisant au Legha de Salvini, qui tombe à 9%. En Allemagne, l’AfD (Alternative für Deutschland) arrive en 2ème position, devant le SPD du 1er ministre Scholz, avec près de 16% des voix ; et avoir gagné dans tous les « États » de l’ex-RDA (sauf Berlin). Enfin, au Portugal, « Chega » (qui cette année, aux élections nationales, s’est classé 3ème parti, avec un score notable de 18% et 50 députés) a chuté à 9,8% (3ème place). Cela semble être dû à la fois à la campagne confuse de Tânger Correia ; soit à la persistance de la figure du « mouton noir » que défend, par ailleurs tout à fait acceptable, André Ventura à propos de la guerre en Ukraine ; à l’opposé de celle des « dirigeants » du reste de la droite mondiale (Trump, Marine, Orbán, Fitso, Salvini, Loukachenko, Assad, Erdogan, Vútchitch, etc.) ; ou encore la gauche nationaliste (Xi Jin Ping, Kim Jong Un, Ortega, Maduro, Afrique du Sud, Soudan, Yémen, etc.).

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Les graves distorsions provoquées en France et en Grande-Bretagne par le système uninominal). Là-bas, les cercles élisent uniquement les députés du parti vainqueur ; p. par exemple, le gagnant n’a que 24 % et élit tout le monde ; et le 2ème a 23,5% et… n’élit personne. C’est le système français, anglais et américain. Un système archaïque, injuste, réticent à consacrer rapidement de nouveaux développements et choix politiques, machiavéliquement inventé par les classes possédantes et les « nouveaux propriétaires de la Culture » qui ont pris le pouvoir à la fin du siècle. XVIII. C’est grâce aux cercles uninominaux qu’en France le Front National (aujourd’hui Rassemblement National) a connu une croissance constante au cours des dernières décennies mais n’a pu arriver 1er dans aucun cercle (donc sans élire un seul député…). Ce n’est qu’en 2017 qu’il en a élu (8, dont Marine). En revanche, les cercles uninominaux ont conduit à une rotation endormie et permanente entre conservateurs britanniques et travaillistes (auparavant, c’était avec les libéraux), qui dure depuis plus de 150 ans… Dans les années 1930, le le parti fasciste local était « démocratiquement » interdit. Et il y a 20 ans, le British National Party (BNP de Griffin), calomnié et saboté, y a élu 2 ou 3 conseillers. Le « Parti du Brexit », bien qu’ayant remporté le référendum, s’est ensuite auto-dissous. Et les conservateurs ont été « pris en charge » par l’Israélien Boris Johnson, l’un des facilitateurs de la « guerre en Ukraine ». Ce qui a cédé la place au super calme « Hindoustan » Sunak. Qui a maintenant perdu sa place au profit de Starmer ; qui est marié à une dame de religion juive ; et Starmer était le procureur qui a prononcé de lourdes peines contre les agitateurs nationalistes des « émeutes » de 2011.

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Plus précisément, dans le cas du « Royaume-Uni »). On ne l’appelle presque plus Grande-Bretagne, encore moins Angleterre… Les locaux disent « UK » (sonne comme « Yukêi ») et lors des récents JO de Paris, les « médias » disaient « the GB Team » (« djibitim »). Parce que la distorsion électorale des élections du 4 juillet a conduit les travaillistes à obtenir 34% des voix (ce qui leur a valu 412 mandats). Viennent ensuite les conservateurs, avec seulement 22 % (mais avec toujours 121 mandats). En 3ème position, les nationalistes du Parti réformiste (de Farrage), avec 15% des voix (mais n’élisant que… 5 députés !). A l’opposé (c’est le « système »…), la 4ème place revient aux libéraux, avec 12% des voix (mais avec un miracle de 72 mandats !). C’est parce qu’ils se sentaient méprisés que les patriotes britanniques se sont révoltés dans de violents troubles de rue dans de nombreuses villes ; qui a duré plus d’une semaine, en août dernier. Le prétexte était le meurtre, à l’arme blanche, de 3 enfants, sur la plage nord de Southport (dont un portugais), par un garçon de 17 ans, fils de Rwandais de la tribu Wa-tutsi (lui-même) martyrisée ; du Rwanda, où « l’artiste Sunak » disait vouloir expulser des milliers de pseudo-réfugiés.

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Le “Rassemblement” de Marine et Bardella, gagne en France). En juin, il bat les Européens avec 31,5%. Effrayé, Macron convoque des élections, que Bardella remporte à nouveau (37% et 142 députés). En 2ème position se trouve le Nouveau Front Populaire (issu du parti de gauche Mélenchon), avec 26% des suffrages (mais avec 182 députés…). En 3e, de loin, le centriste « Ensemble » (du conspirateur égocentrique Macron) avec 25,5 % (et 168 sièges). Viennent ensuite les Républicains (centre-droit) avec 6 % (et 45 sièges). Former un nouveau gouvernement ne sera pas facile.

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