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Les deux nouveautés du fisc : voici comment évoluent les locations de courte durée

by Nouvelles
Les deux nouveautés du fisc : voici comment évoluent les locations de courte durée

La location courte durée : une « mode » (pour ceux qui voyagent) et une « opportunité » (pour ceux qui ont des appartements disponibles). Depuis le 1er janvier de cette année, certaines modifications fiscales ont été introduites concernant la taxation des locations de courte durée (jusqu’à 30 jours). Et il y a quelques jours, l’Agence des revenus a clarifié par une circulaire ce qui a changé et comment doit se comporter le propriétaire d’immeubles loués qui opte pour le régime de la « taxe sèche ».

Nous précisons que les locations à court terme sont définies comme les locations résidentielles dont la durée n’excède pas 30 jours. Il s’agit notamment de contrats qui proposent des services complémentaires tels que la fourniture de linge et le nettoyage des locaux. Ce type de contrat est généralement stipulé par des particuliers qui n’agissent pas en tant qu’entrepreneurs, soit directement, soit par l’intermédiaire d’agences immobilières ou de plateformes en ligne (la plus connue est Airbnb) qui facilitent la mise en relation entre propriétaires et locataires. Un point fixe reste la limitation introduite par la loi no. 178/2020 : le régime fiscal préférentiel pour les locations de courte durée s’applique uniquement si un propriétaire ne loue pas plus de quatre appartements par année fiscale. Dépasser cette limite revient à agir à titre entrepreneurial, excluant ainsi l’application de ce régime fiscal favorable.

Deux nouvelles fonctionnalités

  • La fiscalité s’élève à 26% (sauf pour les propriétaires). L’un des changements les plus significatifs apportés par la loi de finances 2024 concerne l’aménagement du taux de taxation de substitution de la « taxe sèche sur les locations de courte durée ». Habituellement fixé à 21 %, le taux est désormais porté à 26 % (à partir du deuxième bien locatif). Les propriétaires ont la possibilité d’opter pour un taux réduit de 21% pour les revenus d’un seul bien loué brièvement au cours de l’année fiscale. Cette option doit être expressément indiquée dans la déclaration fiscale de l’année concernée.

  • Les plateformes deviennent agents de retenue d’impôt (pour l’acompte à 21%). Dans le cadre de la réglementation sur l’impôt forfaitaire pour les locations de courte durée, un autre changement important a été introduit qui concerne les agents immobiliers et les gestionnaires de plateformes en ligne, qui facilitent les rencontres entre ceux qui recherchent et ceux qui proposent des biens à louer. Selon la loi, lorsque ces intermédiaires encaissent ou gèrent les loyers, ils deviennent agents de retenue et sont tenus de prélever un précompte mobilier de 21 % sur les sommes encaissées. En outre, l’Agence des revenus précise que dans de tels cas, le contribuable doit calculer annuellement l’impôt dû, qu’il soit ordinaire ou de remplacement, et payer toute différence fiscale après déduction des retenues déjà effectuées.

Trois régimes fiscaux

Net des innovations introduites par la dernière loi de finances et définies par la circulaire de l’Agence des revenus (du 10 mai), trois types de taxation sont possibles pour ceux qui optent pour le régime d’imposition forfaitaire :

  • Fiscalité à 26%. Le taux de taxe forfaitaire sera appliqué à 26% à partir du deuxième bien loué. Le propriétaire qui loue plusieurs logements a toujours la possibilité d’en choisir un pour chaque période fiscale pour bénéficier du taux réduit de 21 %. Le choix doit être indiqué dans la déclaration fiscale relative à la période fiscale qui vous intéresse. Le nouveau taux de 26% s’applique aux revenus locatifs accumulés à compter du 1er janvier 2024, quelle que soit la date de stipulation des contrats concernés et de réception des honoraires.

  • Taxe à 21%. Le taux d’imposition forfaitaire de 21 pour cent est le plus largement appliqué car, indépendamment des conditions subjectives, il n’y a pas de limites particulières pour y accéder. Les personnes physiques titulaires du droit de posséder ou de jouir d’un bien peuvent choisir le taux le plus élevé, mais uniquement en dehors de l’exercice d’une activité commerciale, artistique ou professionnelle. Les immeubles locatifs auxquels une fiscalité de substitution peut être appliquée doivent appartenir aux catégories cadastrales A1 à A11 et être à usage d’habitation. Le taux de taxe sèche s’applique également aux dépendances de ces propriétés.

  • Taxe à 10%. Plus avantageux est le taux forfaitaire de 10 pour cent prévu pour les contrats avec honoraires convenus, qui ne s’applique toutefois que dans les cas suivants :

  • A – dans les communes manquant de solutions de logement ou densément peuplées ;

    B – aux contrats de location pour les étudiants universitaires ;

    C – dans les communes où il y a eu des catastrophes naturelles ;

    Les communes qui relèvent du point A sont : Bari, Bologne, Catane, Florence, Gênes, Milan, Naples, Palerme, Rome, Turin et Venise, les communes voisines et les autres communes capitales de province.

    Les conditions d’application de la taxe sèche réduite à 10 pour cent sont donc plus strictes qui, tout d’abord, ne peuvent être exercées que dans le cas de contrats de location avec la formule du loyer équitable, pour lesquels il est nécessaire d’être assisté par les organismes de la propriété de l’immeuble et locataires signataires de la Convention territoriale. Pour les contrats sans aide, une attestation doit être délivrée par les organismes signataires de la convention.

    Le document doit préciser les conditions d’accès à une fiscalité préférentielle.

    2024-05-15 07:47:00
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