Les directives de Laftit pour destituer des gouverneurs corrompus et des walis.

Dans un pays où la corruption est monnaie courante, il est crucial que les citoyens soient informés et aient les outils nécessaires pour agir contre les fonctionnaires corrompus. C’est dans ce contexte que Laftit, figure emblématique du mouvement de protestation Hirak en Algérie, a donné des instructions claires à la population pour révoquer les walis et gouverneurs corrompus dans leur région. Son initiative vise à encourager les citoyens à utiliser leur pouvoir pour lutter contre la corruption et promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques. Dans cet article, nous explorerons les détails de cette initiative et son impact potentiel sur la situation politique actuelle en Algérie.


Le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a instruit les walis et les gouverneurs de révoquer les présidents de communes en situation de conflits d’intérêts. Pour faire preuve de respect des règles, le ministre a lancé une grande campagne de lutte contre la corruption au sein des collectivités territoriales. Le gouverneur de la province Chtouka Ait Baha a décidé d’entrer en action en justice pour révoquer le président nouvellement élu du Conseil communal Ait Milk et deux membres du même conseil. Cette action a été prise en raison de leur conflit d’intérêts, car le président et les deux membres ont une relation contractuelle avec la commune.

Dans une circulaire envoyée aux walis et gouverneurs, le ministère de l’Intérieur a rappelé l’importance de régler les conflits d’intérêts au sein des collectivités territoriales. Cette circulaire a confirmé également que certains des élus des conseils communaux poursuivaient leurs relations contractuelles ou exerçaient l’activité qui les liait à leur collectivité territoriale avant d’être élus membres de son conseil. Ces relations contractuelles étaient souvent liées à des locations de commerces ou à la gestion ou l’exploitation d’installations commerciales appartenant aux collectivités territoriales.

Les lois réglementaires relatives aux régions, préfectures et groupements stipulent qu’il est interdit à chaque membre du conseil des collectivités territoriales de lier des intérêts privés avec la collectivité territoriale dont il est membre ou de conclure avec elle des contrats de partenariat et de financement de projets. Cette mesure doit permettre d’éviter les conflits d’intérêts, qui peuvent compromettre l’intégrité et la légitimité des élus.

Dans ce contexte, le gouverneur de la province Chtouka Ait Baha a pris des mesures pour révoquer le président du Conseil communal Ait Milk et deux membres du même conseil. En effet, le président actuel de la commune Ait Milk et les deux membres ont une relation contractuelle avec la commune par la location de magasins appartenant à la commune, ce qui va à l’encontre des exigences de l’article 64 de la loi organique 113.14 relative aux groupes.

Le ministère de l’Intérieur a appelé les walis et les gouverneurs à faire preuve de zéro tolérance envers les responsables en situation de conflits d’intérêts. Cette mesure vise à garantir l’intégrité des élus et la transparence de la vie politique marocaine. Le gouvernement marocain poursuit ainsi sa stratégie visant à renforcer l’éthique et la responsabilité des élus, en promouvant la bonne gouvernance et en luttant contre les différents types de malversations.

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