À l’instar de Daniel Pennac et de ses “droits imprescriptibles du lecteur”, le festival d’Avignon propose cette année les droits des premières fois. Pour accompagner les nouveaux spectateurs, ceux qui découvrent le festival d’Avignon, le nouveau directeur propose 10 droits à compléter à l’envi, comme par exemple “le droit de ne pas savoir si on a aimé la pièce et de ne pas être obligé de décider”, “le droit d’applaudir à la fin, à son propre rythme”, ou encore “le droit de s’ennuyer et même de s’endormir”.
À côté de ces primipares, il y a ceux qui fréquentent le festival depuis des décennies sans en rater une miette. Pourquoi revenir tous les mois de juillet à Avignon ? Qu’y a-t-il encore à découvrir ? Comment être ému, déplacé, à nouveau ?
Les artistes éclairent le monde tel qu’il va.
Ces fidèles spectateurs du festival sont la mémoire vivante du spectacle vivant et tous sont très heureux de la transmettre à ceux qui vivent ici leurs premières fois. Comme l’a précisé Tiago Rodrigues dans le book club de France Culture lundi dernier, à Avignon comme ailleurs, il faut faire en sorte que chaque jour soit comme le premier jour.
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