Les effets de la surconsommation de smartphones sur la santé mentale des adolescents

Depuis que le premier smartphone a été commercialisé aux États-Unis en 2007, le marché n’a cessé de croître. À tel point que les chercheurs se sont intéressés à la relation entre ces outils et les nouvelles générations. Récemment, deux chercheurs travaillant au centre médical de l’université de Hanyang, Jin-Hwa Moon et Jong Ho Cha, ont étudié les effets de la surconsommation de smartphones sur des adolescents. Dans leur étude, publiée dans la revue spécialisée PLOS UN, les scientifiques assurent que les jeunes utilisant leur téléphone plus de quatre heures par jour présentaient des taux plus élevés de consommation de drogues et des problèmes de santé mentale.

Surconsommation de smartphone : des effets néfastes sur la santé ?

Pour mieux comprendre la relation entre les adolescents et leurs smartphones, les scientifiques coréens ont analysé les données de plus de 50 000 participants. Les chiffres ont été recueillis au cours de deux enquêtes en ligne menées en 2017 et en 2020. Parmi les données récoltées, on retrouve le nombre approximatif d’heures passées sur le téléphone chaque jour, un indicateur particulièrement révélateur de la hausse de la surconsommation de ces outils. Grâce à cette enquête, les chercheurs ont également pu analyser des données relatives à la santé mentale des adolescents. Les participants qui ont indiqué utiliser leur smartphone plus de quatre heures par jour affichaient des taux de stress, des pensées suicidaires et une consommation de drogues plus élevées que les autres adolescents.

Consommation de smartphone : quels résultats chez les adolescents les moins connectés ?

Dans leur étude, les scientifiques rappellent néanmoins qu’aucun lien n’a réellement été établi entre les soucis de santé des adolescents et leur temps passé sur leur smartphone. En effet, les adolescents qui ont assuré utiliser leur téléphone entre une à deux heures par jour ont affiché moins de troubles mentaux que ceux qui n’utilisaient pas ou très peu leur smartphone. Pour l’instant, les experts préfèrent donc prendre leur temps et continuer d’observer si la consommation augmente dans les prochaines années. Si c’est le cas, et que cette consommation dépasse les quatre heures par jour, cela pourrait alors avoir un réel impact sur la santé des plus jeunes.

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