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Malgré un déficit de notoriété, l’eurodéputée sortante de 37 ans, qui met régulièrement en avant ses origines dans le milieu agricole, a été choisie par le camp présidentiel pour mener la bataille électorale de juin.
Nul doute que l’actuelle colère du secteur agricole aura été décisive dans sa nomination. Pourtant inconnue du grand public, l’eurodéputée Valérie Hayer, 37 ans, et qui se décrit elle-même comme «fille, petite-fille, sœur, belle-sœur d’agriculteurs», sera la tête de liste du parti Renaissance aux élections européennes, selon la Tribune dimanche. Après une interminable phase de casting durant laquelle auront couru les noms de Bruno Le Maire, Julien Denormandie, Richard Ferrand ou dernièrement Jean-Yves Le Drian (qui devrait jouer «un rôle de premier plan dans la campagne», selon la Tribune), Emmanuel Macron a finalement décidé d’accorder sa confiance à cette marcheuse de la première heure, rompue, depuis cinq ans, aux subtilités de l’appareil européen.
Proche du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, Valérie Hayer lui avait succédé, en janvier.