2024-06-08 11:00:20
BRUXELLES, le 8 juin (EUROPA PRESS) –
Les résultats des élections européennes qui seront connus dimanche soir redéfiniront non seulement la répartition des sièges entre les principales forces politiques de l’Union européenne, avec une victoire prévisible de la droite et une montée du populisme et de l’extrémisme, mais ils marque le début des négociations entre les capitales pour décider de la répartition des postes de direction dans les principales institutions communautaires, à savoir la Commission européenne, le Conseil européen et le Parlement européen.
La nouvelle Chambre européenne issue des urnes ne sera officiellement constituée que mardi 16 juillet, lorsque débutera à Strasbourg (France) la première session plénière de la nouvelle législature et que le nom de celui qui assumera la présidence du Parlement sera mis à un vote pour l’institution –au moins pendant la première moitié des cinq années de la législature– et les 14 vice-présidences sont élues.
Cependant, ce nom fera partie de l’équilibre sur lequel les gouvernements devront se mettre d’accord au cours des semaines précédentes pour garantir que les hauts fonctionnaires de l’UE (« postes de haut niveau » dans le jargon communautaire) respectent une combinaison complexe d’équilibres politiques, géographiques ou de genre.
Le “populaire”, que tous les sondages montrent vainqueur des élections de dimanche, aspire à maintenir sa candidate, l’Allemande Ursula von der Leyen, à la tête de la Commission européenne, ce qui conditionnera les exigences qui seront mises en place pour relever Roberta. Metsola, également “populaire”, à la tête du Parlement européen, et le libéral Charles Michel lorsqu’il quittera le Conseil européen en décembre.
Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se réuniront d’abord le 17 juin lors d’un dîner informel à Bruxelles pour se mettre d’accord sur les bases de la répartition, même si en principe il n’est pas prévu que les noms des nouveaux membres ressortent de cette réunion. .les meilleurs emplois», mais plutôt l’architecture de la nouvelle Commission et d’autres équilibres à prendre en compte.
Le sommet formel qui les réunira à nouveau les 27 et 28 juin, toujours dans la capitale communautaire, est le moment où l’on s’attend à ce que soient mis sur la table les noms des candidats ayant de réelles possibilités d’obtenir un soutien suffisant. Conseil européen, qui est celui qui a le pouvoir de les nommer.
Le calendrier initial prévoyait que la présidence de la Commission européenne serait soumise au vote de la session plénière du Parlement européen lors de sa deuxième session, en l’occurrence au mois de septembre, mais il n’est désormais plus exclu que le vote est avancé à la session constituante de juillet si l’élu dispose d’un soutien suffisamment solide pour garantir qu’il obtiendra la majorité nécessaire au Parlement européen. Le moment du vote sera en tout cas décidé par la Conférence des présidents, qui se réunira une semaine avant la première séance plénière pour fixer l’ordre du jour de la session.
RÉPARTITION DES GROUPES POLITIQUES
Quoi qu’il en soit, dès lundi après 9 heures, les négociations débuteront également pour la formation des groupes politiques européens qui composeront la chambre, quels partis et députés européens les composeront et quelles seront les commissions parlementaires.
On s’attend à ce qu’une Chambre européenne plus fragmentée par l’extrémisme émerge de ces élections et il reste à voir si les forces d’extrême droite parviendront à s’unir en un seul bloc ou à rester divisées en deux ou plusieurs groupes, comme cela s’est produit lors de la dernière législature. , lorsque sept groupes ont été créés : Parti populaire européen (PPE), Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), Renew –qui comprend Ciudadanos et PNV–, Verts/Alliance libre européenne, Conservateurs et réformistes européens (ECR) – -où se trouve Vox- -, Identité et Démocratie (ID) et la Gauche – qui encadre Podemos et Izquierda Unida -.
Les députés européens qui se retrouvent sans groupe font désormais partie des « non-inscrits », qui comptent 62 membres, soit sept de plus depuis la récente expulsion de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), formation Identité et Démocratie, après sa tête de liste pour le Les Européens, Maximilian Krah, estimaient qu’on ne pouvait pas considérer « automatiquement » que tous les membres des SS de l’Allemagne nazie étaient des criminels.
Font également partie des “non-inscrits” l’ancien président de la Generalitat, Carles Puigdemont, et son parti, Junts per Catalunya, qui s’est retrouvé sans groupe lors de la dernière répartition, ou Fidesz, la formation du Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, après quoi le PPE a suspendu son adhésion en raison des attentats de Budapest contre l’UE.
Chaque groupe doit être composé d’au moins 23 membres et représenter au moins un quart des 27 États membres et, bien qu’il n’y ait pas de date limite et que les règles du Parlement européen n’empêchent pas qu’un groupe soit formé (ou dissous) au milieu de la législature, ceux qui veulent être pris en compte lors de la répartition des commissions en première session, doivent déjà être constitués.
PRÉSIDENCE DE LA COMMISSION
Une fois décidée la répartition de la Chambre européenne, la personne désignée par les Vingt-Sept pour présider la Commission européenne doit également obtenir le soutien du Parlement à la majorité absolue, soit au moins 361 des 720 députés actifs, en un vote secret qui reste Reste à savoir s’il aura lieu en septembre ou s’il sera avancé à juillet.
Immédiatement après, le collège des commissaires, avec un représentant proposé par chaque État membre au président élu de la Commission, doit se présenter un à un devant les commissions parlementaires de leurs domaines de compétence, de sorte que le nouvel exécutif communautaire ne devrait pas entamer son mandat. voyage jusqu’à fin octobre ou début novembre.
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