Les émeutes reprennent en Nouvelle-Calédonie | liepajniekiem.lv

Les émeutes reprennent en Nouvelle-Calédonie |  liepajniekiem.lv

Dans la nuit, des émeutes ont eu lieu sur toute l’île de Nouvelle-Calédonie, ainsi que sur les îles de Pen et du Marais, selon un communiqué du haut-commissaire représentant l’Etat français.

Le chaos et les pillages qui ont éclaté en mai ont été déclenchés par une réforme électorale proposée par Paris qui permettrait aux personnes vivant en Nouvelle-Calédonie depuis au moins une décennie de voter aux élections locales.

Le cercle des électeurs s’élargirait ainsi au détriment de ceux arrivés ces dernières années. Les représentants du mouvement indépendantiste calédonien estiment que cela réduirait l’influence politique des Kanaks originaires de l’archipel.

Les Kanaki représentent actuellement 40 % de la population totale.

Les émeutes ont coûté la vie à neuf personnes et causé 1,5 milliard d’euros de dégâts.

La France a envoyé 3 000 soldats et policiers pour rétablir l’ordre dans ce groupe d’îles, situé à près de 17 000 kilomètres de Paris.

Lire aussi  Le candidat républicain Haley a visé DeSantis pour être «un écho» de Trump

À Dumbéa, au nord de Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie, un commissariat et un garage de la police municipale ont été incendiés dans la nuit.

Comme le rapporte un journaliste de l’AFP sur place, quatre véhicules blindés ont été utilisés pour rétablir l’ordre.

Plusieurs incendies se sont déclarés dans deux quartiers de Nouméa, où des voitures de police et des voitures particulières ont été incendiées.

Pendant ce temps, des séparatistes et la police se sont affrontés à Burela, au cours desquels une personne a été blessée.

De nombreuses écoles étaient fermées lundi en raison de la reprise des troubles.

Samedi, sept militants séparatistes ont été accusés d’avoir organisé des émeutes. Les accusés ont été renvoyés en France, où ils sont en détention provisoire.

La Nouvelle-Calédonie connaît depuis longtemps des tensions entre les Kanaks indigènes, favorables à l’indépendance, et les descendants de colons français, restés fidèles à la France. Dans les années 1980, cette situation a même dégénéré en violences qui ont coûté la vie à plus de 70 personnes.

Lire aussi  Le patron de Telegram, Pavel Durov, arrêté à l'aéroport français

L’accord de Nouméa de 1998, qui a mis fin au conflit sanglant, prévoyait entre autres la tenue de trois référendums sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie d’ici 2022, si au moins un tiers des 54 membres du Congrès territorial en font la demande.

Lors du premier référendum, organisé en 2018, 57 % des électeurs éligibles étaient en faveur du maintien de la France, mais lors du deuxième référendum, organisé en octobre 2020, seuls 53 % ont voté contre l’indépendance.

Mais le troisième référendum a été boycotté par les Canucks en raison des restrictions de quarantaine, et 97 % de ceux qui ont voté étaient en faveur du maintien de la France. Les indépendantistes refusent donc d’accepter le résultat de ce vote, affirmant que seuls 44 % des électeurs éligibles y ont pris part.

En vertu de l’Accord de Nouméa, les listes électorales n’ont pas été renouvelées depuis 1998, ce qui signifie que les personnes arrivées en Nouvelle-Calédonie en provenance de France métropolitaine ou d’autres pays au cours des 25 dernières années ne peuvent pas voter aux élections locales.

Lire aussi  Début d’un nouveau procès contre Hunter Biden

Le gouvernement français a qualifié d’absurde la situation où un citoyen sur cinq ne peut pas participer aux élections, tandis que les séparatistes craignent que les politiciens pro-français profitent de l’élargissement de l’électorat, tandis que le rôle des Kanaks indigènes sera encore moins réduit. .

2024-06-24 12:42:28
1719222786


#Les #émeutes #reprennent #NouvelleCalédonie #liepajniekiem.lv

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.