La pénurie de main-d’œuvre est une réalité qui touche de nombreux secteurs d’activité, que ce soit au niveau local, régional ou national. Les employeurs font face à des difficultés pour recruter du personnel qualifié, ce qui les amène à revoir leur stratégie de rémunération. En effet, face à cette situation, certains employeurs se montrent prêts à majorer de manière drastique le taux horaire de leurs employés. Dans cet article, nous allons explorer les causes de cette pénurie de main-d’œuvre, ainsi que les conséquences de cette pratique pour les travailleurs et les entreprises. Nous allons également analyser les différentes alternatives à disposition des employeurs pour faire face à cette crise de l’emploi.
Malgré l’augmentation prochaine du salaire minimum, de nombreux employeurs canadiens proposent des taux horaires bien supérieurs pour attirer des travailleurs. Selon un sondage mené auprès de près de 300 employeurs, 30% d’entre eux souhaitent offrir entre 5 et 7 dollars de plus de l’heure. Cette majoration s’additionne à l’augmentation du salaire minimum qui passera à 15,25 $ de l’heure à partir du 1er mai. Les employeurs provenant de différents secteurs, tels que les PME, les entreprises manufacturières et les services, ont exprimé leur volonté d’augmenter les taux horaires. Le fondateur et président de l’Évènement Carrières a déclaré que les employeurs étaient prêts à payer des taux horaires beaucoup plus élevés que le salaire minimum pour attirer les travailleurs, car la pénurie de main-d’œuvre est plus importante que jamais. Le sondage a été réalisé par les organisateurs du Salon de l’emploi et de la formation continue, qui se tient actuellement au Palais des congrès de Montréal.
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