Les employeurs veulent 20% de licenciements pour les fonctionnaires et un gel des retraites dans le nouveau budget

Le taux de croissance des dépenses budgétaires dépasse largement celui des recettes, prévient l’AIKB. L’Association demande aux futurs représentants du peuple à la 51ème Assemblée nationale et au gouvernement (régulier ou d’office) de faire preuve de discipline fiscale et de prendre des mesures pour contrôler le déficit budgétaire croissant, en “gelant” les salaires et en réduisant les effectifs de 20% pour pour l’année budgétaire 2025 les personnes du secteur public, ainsi que de “geler” les retraites et les dépenses dans le secteur “Défense et Sécurité”.

En outre, l’Association demande une révision des priorités budgétaires et l’introduction de mesures strictes de consolidation fiscale pour éviter une potentielle crise financière et économique ayant de graves conséquences pour les entreprises et la société.

Ceci et l’intégralité de la déclaration de l’Association du capital industriel de Bulgarie (AIKB) contre “l’augmentation incontrôlée des dépenses budgétaires et le déficit budgétaire”.:

L’Association du capital industriel de Bulgarie (AIKB) exprime sa profonde inquiétude quant à l’état des finances publiques du pays, notamment en ce qui concerne l’augmentation incontrôlée des dépenses et du déficit budgétaires.

Selon les informations présentées lors de la conférence de presse tenue par la vice-Première ministre et ministre des Finances Mme Lyudmila Petkova le 04.10.2024, dans le cadre de la préparation du plan budgétaire et structurel national à moyen terme pour la période 2025-2028 et Lors de la procédure budgétaire pour 2025, une augmentation significative des dépenses budgétaires est attendue, notamment dans les domaines de la rémunération du secteur public et des prestations d’assurance sociale et de santé, y compris les retraites.

Il y a une croissance exponentielle des frais de personnel, qui devraient passer de 14,6 milliards de BGN en 2022 à 18,0 milliards de BGN en 2024, soit une augmentation de plus de 23 %. Parallèlement, nous constatons une augmentation encore plus drastique des prestations d’assurance sociale et de santé, y compris les retraites. Nous assistons ici à un bond de 25,7 milliards de BGN en 2022 aux 34,9 milliards de BGN attendus en 2024, ce qui représente une augmentation de près de 36 %.

Il est particulièrement préoccupant de constater que ces augmentations disproportionnées surviennent dans un contexte d’inflation relativement modérée, mais avec un déclin continu de la production industrielle. Pour la période janvier 2023 – août 2024, l’inflation cumulée n’est que de 4,5 %. On assiste donc à une croissance réelle significative des coûts de personnel, des retraites et des transferts sociaux, qui dépasse régulièrement les niveaux d’inflation, avec une crise qui s’aggrave dans le secteur réel dans l’UE et en Bulgarie.

Cette tendance soulève de sérieuses questions quant à la viabilité des finances publiques et à son impact potentiel sur la compétitivité de l’économie bulgare à moyen et long terme.

Le taux de croissance des dépenses budgétaires dépasse largement celui des recettes. Les prévisions indiquent un nouveau déficit de 11,9 milliards de BGN pour 2025, qui, ajouté au déficit prévu pour 2024 de 6,2 milliards de BGN, forme un déficit budgétaire potentiel de 18,1 milliards de BGN pour l’année prochaine, approchant 9% du PIB. Ces prévisions sont extrêmement alarmantes et soulignent le risque d’une spirale budgétaire insoutenable, menaçant la stabilité macroéconomique et la croissance économique du pays à moyen et long terme.

Une révision immédiate des priorités budgétaires et l’introduction de mesures strictes d’assainissement budgétaire sont impératives pour prévenir une éventuelle crise financière et économique aux conséquences graves pour les entreprises et la société.

L’AIKB appelle les futurs représentants nationaux à la 51e Assemblée nationale de la République de Bulgarie et le gouvernement (régulier ou d’office) à faire preuve de discipline budgétaire et à prendre des mesures pour contrôler le déficit budgétaire croissant, en “gelant” la rémunération du budget d’ici 2025 et en le réduisant de 20 % des salariés du secteur public, ainsi qu’à “geler” les retraites et les dépenses du secteur “Défense et Sécurité” à leur niveau déjà extrêmement élevé, tant en part du PIB qu’en les capacités du pays. Nous sommes fermement opposés à toute tentative d’obstruction des trous budgétaires causés par des dépenses irresponsables d’argent que nous n’avons pas gagné en augmentant les impôts des particuliers et des entreprises !

Ce n’est que grâce à une gestion responsable, disciplinée, efficace et efficiente des finances publiques, par opposition au populisme pré-électoral et à l’achat de voix « en gros » au détriment d’un déficit budgétaire croissant, que l’adhésion réussie du pays à la zone euro, à Schengen et à l’OCDE, une croissance durable être garantie dans l’économie et donc une croissance durable des revenus réels et du niveau de vie. L’AIKB insiste pour que les représentants du peuple et le gouvernement agissent de manière décisive pour éviter l’aggravation des déséquilibres fiscaux et le risque d’une crise financière et économique.

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