Les commentateurs s’accordent à dire que les quatre enfants qui ont été retrouvés vivants après 40 jours d’errance dans la jungle amazonienne du sud-est de la Colombie doivent leur salut à leur origine autochtone. Selon l’Organisation nationale des peuples indigènes de Colombie (OPIAC), leur survie est due à la connaissance et à la relation qu’entretiennent les autochtones avec la nature, une relation qui leur est enseignée dès le ventre de leur mère. Les enfants ont réussi à survivre en mangeant de la farine et en récupérant de la nourriture larguée par les hélicoptères de l’armée, mais également en consommant des plantes et des racines qu’ils connaissaient grâce à leur connaissance de la jungle. Javier Bettencourt, un leader de l’ONIC, souligne que le monde a besoin de ce type de rapport particulier à la nature pour prendre soin de la forêt. Les forces indigènes et militaires ont travaillé ensemble pendant environ vingt jours pour retrouver les enfants. Les gardes indigènes, armés de bâtons et de foulards de couleurs, assurent la sécurité des communautés et la surveillance des territoires indigènes. Les connaissances médicinales des indigènes ont également été précieuses pour traiter les éraflures, les piqûres d’insectes et les douleurs physiques. Finalement, c’est un garde indigène qui a retrouvé les enfants dans une zone non encore explorée, après avoir travaillé sous la pluie et dans des tempêtes difficiles, mais toujours avec l’espoir de les retrouver.
Wanda : Avec pop contre la perte
La perte, le chagrin et la mort, mais aussi le courage et l’amour. Tout cela a sa
