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Les enjeux du tourisme organisé : de la comparaison avec les compagnies low cost à l’intelligence artificielle

by Nouvelles
Les enjeux du tourisme organisé : de la comparaison avec les compagnies low cost à l’intelligence artificielle

2024-01-20 20:02:06

Commissions et marges minimales historiques, pratiques abusives, défi du numérique et du recours à l’intelligence artificielle, rareté des ressources humaines et pour finir avec le cas des compagnies aériennes à bas prix. Ce sont les problèmes qui affligent les tour-opérateurs et les agents de voyages, soit plus de 1.900 entreprises, que Franco Gattinoni, président de la Fédération des Tour Opérateurs-Confcommercio (Fto), qui représente plus de 1.900 entreprises du secteur, a illustré lors de son discours au congrès annuel qui a eu lieu hier à Malte.

«Nous sommes confrontés à une situation anormale dans le ciel italien, avec des compagnies aériennes à bas prix détenant plus de 60% de part de marché, créant un monopole sur de nombreuses routes – remarque Gattinoni -. La situation est compliquée par le manque de programmation des vols de la part des transporteurs, malgré les contributions reçues des gestionnaires d’aéroports. Certaines de ces entreprises refusent de collaborer avec les tour-opérateurs et les agences de voyages, afin d’avoir un monopole même dans la gestion des voyageurs. C’est inadmissible.” Comme si cela ne suffisait pas, les agences de voyages vendent des billets d’avion sans marge étant donné que les commissions sont de 0,1 % du billet alors qu’en Amérique du Nord, selon les données de Fto, les frais sont d’environ 3 à 5 %. «Cette situation nous a amené à ouvrir un rapport à l’Antitrust. Il n’est pas dans notre ADN d’entretenir des relations conflictuelles avec les autres acteurs de la supply chain. Nous croyons au travail d’équipe, mais dans cette situation nous n’avions pas d’alternatives » ajoute le président qui n’oublie pas le phénomène du surtourisme qui « sans une stratégie et une gouvernance adéquates au niveau institutionnel, génère des impacts négatifs tant pour les résidents que pour les touristes ».

La feuille de route pour 2024

Après cette introduction, le président expose la feuille de route pour l’année en cours. «Notre principale priorité est de consolider le rôle du tourisme organisé en tant que protagoniste du secteur touristique en Italie. Nous travaillons à promouvoir la durabilité dans toutes les phases de la chaîne d’approvisionnement touristique, depuis la planification des voyages pendant les mois les moins fréquentés, jusqu’à la découverte de nouvelles destinations, jusqu’à la gestion des ressources naturelles et culturelles – poursuit Gattinoni -. Il faut inverser la tendance à la marginalisation de la distribution touristique : la distribution touristique est trop pénalisée en termes de commissions, et de nombreuses agences de voyages peinent à rester compétitives. Nous devons également travailler sur des initiatives de communication avec le client final qui renforcent notre professionnalisme et notre capacité à fournir des services de qualité. Concernant le jeu d’équipe, le secteur souffre d’une fragmentation excessive, avec sept sigles participant aux discussions avec l’administration centrale.

En ce qui concerne les pratiques illégales, l’association essaie de lutter contre les entités qui vendent le produit touristique en violation des règles « en mettant fin à ces pratiques illégales et en garantissant que le secteur du tourisme organisé puisse rivaliser sur une base équitable et transparente, selon un principe solide ». même marché, mêmes règles»» prévient Gattinoni. En ce qui concerne les ressources humaines, pendant les années de Covid, le secteur a perdu de nombreux professionnels qui ont choisi d’autres carrières, mais il est désormais difficile de trouver de nouveaux employés. «Nous collaborons avec des instituts de formation et des universités pour créer des programmes d’apprentissage adaptés à un marché en pleine croissance a besoin d’évolution du secteur. Mais en parallèle, nous devons entamer un processus de simplification pour rendre nos procédures opérationnelles plus rationalisées et plus efficaces, également grâce à l’intelligence artificielle, permettant à notre personnel de se concentrer sur des activités à plus grande valeur ajoutée – poursuit le président -. Nous avons besoin de plus d’investissements dans la numérisation, pour lesquels nous demandons le soutien du ministère, qui nous offriront l’opportunité de moderniser nos pratiques, de créer de l’efficacité et d’adopter des technologies innovantes pour augmenter les ventes et permettre au client final de vivre une meilleure expérience utilisateur”.

En savoir plus

Pour en savoir plus : Radio 24 – Parcours de consommation le 12 décembre



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