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Entre 3.000 et 5.000 enseignants ont défilé dans la capitale pour exprimer leur mécontentement. Bien qu’il y ait eu deux départs différents, deux cortèges ont finalement convergé avec des revendications communes et un ton qui s’est durci dans les rangs des affiliés.
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Par Charlotte Hutin
AUJourd’hui, je peux le dire : bonjour les verts ! La place de l’Albertine, située près de la gare centrale, était bondée ce jeudi vers 10h. Face à plus d’un millier d’enseignants, pour la plupart vêtus de vert, le secrétaire général de la CSC Enseignement, Roland Lahaye, s’est engagé seul. “Je le répète, le front commun syndical existe toujours. Nous ne sommes pas dans une action d’opposition.” Il est difficile de ne pas être en désaccord lorsqu’on remarque quelques touches de rouge et de bleu dispersées dans la foule : des membres des quatre autres syndicats, socialistes et libéraux, sont venus avec leurs collègues enseignants, mais ils sont largement minoritaires.
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