Les entreprises devront donner un préavis de six mois aux travaillistes avant de fermer un centre et de licencier plus de 50 travailleurs | Mes droits | Économie

Les entreprises devront donner un préavis de six mois aux travaillistes avant de fermer un centre et de licencier plus de 50 travailleurs |  Mes droits |  Économie

2023-07-14 12:06:35

La deuxième vice-présidente et ministre du Travail et de l’Économie sociale, Yolanda DíazPhoto : A. PÉREZ MECA (EUROPA PRESS)

Mardi dernier, un règlement a été publié au BOE qui permettait aux hommes d’affaires touchés par des crises inattendues, comme la pandémie ou la guerre d’Ukraine, de paralyser leur activité et de profiter d’un régime d’aide spécial (le nouveau ERTE). Mais la régulation de cet outil juridique n’est pas venue seule. Cachée dans ses dispositions finales, la Décret royal 608/2023 comprend un changement majeur dans les règles de licenciement collectif et avec d’énormes répercussions pour les employeurs : désormais, les entreprises devront informer l’autorité du travail et les syndicats six mois à l’avance s’ils envisagent de fermer définitivement un ou plusieurs centres de travail et que cela implique le licenciement de 50 travailleurs ou plus.

Plus précisément, la nouveauté est incluse dans une disposition qui modifie le décret royal 1483/2012, le règlement en vigueur qui réglemente les licenciements collectifs et la suspension des contrats. Ainsi, le précepte en question énonce que, lorsqu’une entreprise prévoit la fermeture d’un ou plusieurs locaux, et que cela affecte 50 travailleurs ou plusl’employeur devra notifier la Direction générale du travail, relevant du ministère du Travail et de l’Economie sociale, six mois avant la date de début du dialogue avec les acteurs sociaux.

De plus, l’entreprise devra envoyer une copie de ladite notification aux syndicats. La règle comporte une exception : si la fermeture est précipitée et imprévue, l’entreprise peut ne pas respecter le délai et déclarer le licenciement collectif dans les meilleurs délais, mais dans ce cas, elle devra fournir un motif impérieux justifiant qu’elle ne l’ait pas fait. prévenir avant.

Cette nouveauté figurait à l’origine dans le projet de droit de l’industrie. Alors que le traitement de la loi a décliné avec la dissolution des Cortes, le gouvernement a profité de la réglementation de la nouvelle ERTE pour en faire une réalité par voie d’arrêté royal. Dans l’exposé des motifs, où le législateur commente généralement les aspects les plus pertinents de la législation en question, ce changement significatif n’est pas mentionné.

Nouveaux délais

La question n’est pas anodine, puisqu’elle modifie un élément central de la réglementation des licenciements collectifs, comme délais de préavis de licenciement, et conditionne un sujet toujours sensible, l’annonce aux personnels que leurs emplois sont en danger. Avant la modification, le processus commençait par une notification synchrone aux travailleurs et aux syndicats de l’intention de l’entreprise de licencier. Ainsi, sept jours après le premier avis (s’il y a des représentants des travailleurs) ou 15 jours (s’il n’y en a pas), l’entreprise notifie à l’autorité le début d’une période de consultation, qui peut durer jusqu’à 30 jours.

Avec le nouveau cadre légal, l’ensemble du processus est allongé. Une nouvelle phase est introduite, avant la période de consultation, qui sera une bouffée d’air frais pour les syndicats (ils auront plus de temps pour organiser leur défense). Bien que la norme ne précise pas quelles mesures doivent être prises dans une si longue période de temps (une demi-année), ni le véritable objectif de ladite phase.

comment évaluez-vous Eloy Castañer, associé au service du travail de Garrigues, Cette nouvelle période a “une pertinence extraordinaire”, puisqu’elle “change complètement la procédure et la stratégie de communication et de négociation des licenciements collectifs, dans la mesure où elle nécessite de notifier aux autorités du travail et aux syndicats la fermeture éventuelle avant de la faire aux travailleurs concernés eux-mêmes”.

Mais le texte ne précise pas quel est son objectif. “La règle se limite à exiger une telle notification préalable mais n’envisage pas le but de celle-ci ni n’arbitre aucune procédure ou action à accomplir pendant une telle période, laissant les actions à accomplir pendant une si longue période entre les mains de l’Administration et des organisations syndicales”, évalue l’avocat. Et attention : cette période peut être préjudiciable pour les entreprises qui connaissent des difficultés économiques et qui souhaitent fermer un centre au plus vite.

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