Que savez-vous “Vent de surface”circulant entre zéro et dix mètres au-dessus du sol? Si sa vitesse (NSWS pour Vitesse du vent proche de la surfaceEn anglais) est surveillé comme le lait en feu, il est en particulier dû aux implications majeures dans le domaine de l’énergie éolienne: si elle ne souffle pas, les lames restent immobiles et génèrent donc de l’électricité nulle.
Un grand nombre de facteurs influencent en permanence ce vent, en particulier la présence d’aérosols dans l’air. Ces particules dispersent en effet le rayonnement solaire entrant, qui modifie l’évaluation radiative de la Terre (la différence entre l’énergie reçue et l’énergie émise dans l’espace), et donc le climat.
Cependant, les éruptions volcaniques injectent des quantités massives de dioxyde de soufre en stratosphère, où les réactions chimiques transforment ce composé en aérosols “sulfatés” si appelés. Une équipe de scientifiques basée en Suède et en Chine voulait donc savoir dans quelle mesure ce type d’événement géologique pourrait affecter le vent de surface.
En Islande, vivre avec des volcans
Simuler les éruptions volcaniques les plus puissantes
La plupart des stations de surveillance sont situées en Europe, en Asie de l’Est et en Amérique du Nord, et les observations existantes, qui ne couvrent que les quatre dernières décennies, sont donc “Insuffisant” Pour étudier l’impact des éruptions volcaniques les plus puissantes, notez les auteurs d’une étude publiée en janvier dans la revue The Innovation (C. Shen et al., 2024).
La solution trouvée consistait donc à représenter une douzaine d’éruptions tropicales – parmi les plus fortes jamais répertoriées – à l’aide de modèles informatiques. Simulé par ordinateur, l’éruption du volcan Tambora de 1815 a ainsi conduit, dans le monde, une réduction de 9,2% de la densité de l’énergie éolienne (densité mondiale de l’énergie éolienne) Au cours des deux prochaines années.
“Il est essentiel de comprendre l’impact des aérosols volcaniques sur la vitesse du vent de surface pour pouvoir faire face aux crises d’énergie potentielles causées par (…) Les injections d’aérosols stratosphériques, qui ont des effets climatiques interannuels similaires à ceux des éruptions volcaniques “souligne l’étude.
Le débat sur la géogerie de la branche
Les auteurs évoquent ici une technique de geoavisage solaire, également appelée «gestion du rayonnement solaire», qui consisterait en effet à atténuer le réchauffement climatique en pulvérisant le dioxyde de soufre dans la stratosphère, afin d’augmenter la proportion de la lumière solaire réfléchie dans l’espace.
Si l’étude publiée dans l’innovation soulève un risque en ce qui concerne les ressources énergétiques (l’énergie éolienne représentant 8% de l’électricité générée dans le monde en 2023, selon les chiffres de laAgence internationale de l’énergie, 2024), les périls généralement associés à l’injection d’aérosols stratosphériques sont davantage liés à la situation géopolitique.
Et “Déploiement unilatéral à grande échelle par un joueur privé ou public” serait en effet susceptible de promouvoir l’émergence de “Tensions et conflits entre les états autour de l’atmosphère comme un bien commun”Marine noté par Guglielmo Weber, ancien chercheur à laInstitut des relations internationales et stratégiques (Iris), dans une interview publiée en 2023.
#Les #éruptions #volcaniques #lénergie #éolienne #mélangent #pas #simulent #les #scientifiques