Les États-Unis accusent l’Iran d’être responsable du piratage informatique de la campagne Trump.

L’Iran a nié ces allégations et a appelé Washington à en apporter la preuve.

“L’Iran est responsable du récent piratage de certaines communications internes de la campagne présidentielle du républicain Donald Trump”, ont déclaré lundi les agences de sécurité américaines, accusant Téhéran de chercher à influencer la prochaine élection présidentielle américaine. L’Iran a nié ces allégations et a appelé Washington à fournir des preuves.

“Au cours de ce cycle électoral, nous avons assisté à des activités iraniennes de plus en plus agressives, notamment des opérations visant à influencer le public américain et des cyberopérations dirigées contre les campagnes présidentielles. Cela inclut les activités récentes contre la campagne de l’ancien président Trump que (la communauté du renseignement) a attribuée en Iran”, ont écrit le Bureau fédéral d’enquête (FBI), le Bureau du directeur du renseignement national (ODNI) et l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) dans un communiqué commun.

En réponse, la mission iranienne auprès des Nations Unies à New York a nié ces accusations et a appelé Washington à fournir des preuves, rapporte l’agence de presse française AFP. “Comme nous l’avons déjà communiqué, l’Iran n’a ni l’intention ni le motif d’interférer dans l’élection présidentielle américaine. Si le gouvernement américain croit en la véracité de ses affirmations, il doit nous fournir des preuves adéquates”, a ajouté la mission.

“Au cours de ce cycle électoral, nous avons assisté à des activités iraniennes de plus en plus agressives, notamment des opérations visant à influencer le public américain et des cyberopérations dirigées contre les campagnes présidentielles. Cela inclut les activités récentes contre la campagne de l’ancien président Trump que (la communauté du renseignement) attribue en Iran”.

Le Federal Bureau of Investigation (FBI), le Bureau du directeur du renseignement national (ODNI) et la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA)

Le média en ligne Politico a été parmi les premiers à signaler avoir commencé à recevoir des courriels en juillet d’une source anonyme proposant des documents crédibles émanant du personnel de Trump, notamment un rapport sur les vulnérabilités potentielles du candidat à la vice-présidence JD Vance.

Le porte-parole de la campagne Trump, Steven Cheung, avait ensuite précisé le 10 août que ces documents avaient été obtenus illégalement auprès de sources étrangères hostiles aux États-Unis, et que leur but était d’interférer dans l’élection. Il a mentionné le récent rapport de Microsoft selon lequel des pirates informatiques iraniens auraient envoyé des courriels à un haut responsable de la campagne présidentielle en juin.

Trump a cependant annoncé sur son réseau social Truth Social que Microsoft avait informé la campagne que l’Iran avait piraté l’un de ses sites Web, ajoutant qu’ils n’avaient obtenu que des informations accessibles au public.

Ces dernières semaines, la campagne de la vice-présidente américaine Kamala Harris a également été la cible d’une attaque de pirates informatiques. Le FBI a déjà ouvert une enquête.

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