2025-02-12 21:33:00
Les sentiments de Bruxelles-Européens changent radicalement vers les États-Unis, peut-être que jamais depuis la guerre au Vietnam qui avait déclenché des vagues d’anti-américanisme dans de nombreux pays du continent. Une enquête du Conseil européen sur les relations étrangères (ECFR) met l’accent sur un éloignement croissant de l’Europe contre l’allié américain. Allié? Pour beaucoup, c’est plus qu’un “partenaire nécessaire”.
À la veille de la conférence de Monaco sur la sécurité
Selon l’étude, publiée à la veille de la Conférence annuelle de Monaco sur la sécurité, seulement 22% des Européens pensent que les États-Unis sont destinés à l’Union européenne “un allié avec lequel partager les intérêts et les valeurs”. 51% des interpellations considèrent désormais le pays “un partenaire nécessaire avec lequel nous devons coopérer stratégiquement”. Le chiffre italien est conforme à celui de la communauté: seulement 18% de la population considère que les États-Unis sont un allié, 53% le considèrent comme un partenaire nécessaire.
À côté des États-Unis se trouvent certainement le Royaume-Uni, la Pologne et le Danemark. Si nous regardons les sentiments dominants entre les parties, les personnes à droite sont certainement plus proches de l’Amérique: les PI, Konfederacja et Civic Coalition en Pologne, Renaissance en France, frères d’Italie en Italie (30% des électeurs du parti de Giorgia Meloni considère que le Party Giorgia Meloni considère le USA un allié). Les partis de gauche sont plus éloignés (seulement 19% des électeurs du Parti démocrate croient que le pays est un allié).
L’enquête intervient pendant que le nouveau président américain Donald Trump bouleverse les soldes internationaux. Entre autres choses, il vient de décider d’imposer 25% de tâches à l’acier et à l’aluminium, provoquant la réaction européenne animée. Également sur d’autres fronts, Washington agit dans une rue unilatérale, abandonnant les organisations multilatérales historiques et prenant des pays traditionnellement alliés, comme le Canada, le Mexique ou le Panama.
Les plus optimistes sont les partisans de Fratelli d’Italia
À la question posée par l’ECFR dans les cinq pays européens les plus importants si l’élection de Donald Trump est une bonne chose pour les États-Unis, l’Europe et le monde, le plus de pessimistes votez pour les partis de gauche (au sommet du vert allemand, le Socialistes espagnols et socialistes français). À l’inverse, les électeurs à droite sont parmi les optimistes. Étonnamment, les plus optimistes sont précisément les partisans de Fratelli d’Italia. 61% d’entre eux croient que le nouveau président est une bonne chose pour la “paix dans le monde”.
#Les #ÉtatsUnis #Trump #Seulement #partenaire #nécessaire #pour #majorité #des #Européens
1739400812