Les États-Unis, l’UE, l’Australie, la France, le Japon, les Pays-Bas et le Royaume-Uni demandent à Israël d’éviter l’effondrement financier de la Cisjordanie.

Les États-Unis, l’UE, l’Australie, la France, le Japon, les Pays-Bas et le Royaume-Uni demandent à Israël d’éviter l’effondrement financier de la Cisjordanie.

Washington, 27 octobre (EFE).- Des responsables financiers des États-Unis, de l’Union européenne, d’Australie, de France, du Japon, des Pays-Bas et du Royaume-Uni ont signé une lettre adressée au Premier ministre israélien, Benjamin Nentanyahu, dans laquelle ils l’alertent. des conséquences si son gouvernement ne prolonge pas les transferts entre banques israéliennes et palestiniennes, ce qui provoquerait l’effondrement de l’économie de Cisjordanie, selon le texte de la lettre connu ce dimanche.

“Nous demandons que des mesures soient prises pour éviter le risque d’effondrement de l’économie de Cisjordanie et que les relations de correspondant bancaire avec les banques de Cisjordanie soient prolongées d’au moins un an”, indique la lettre, révélée par le média américain Axios et qui est signée par la secrétaire au Trésor Janet Yellen.

“Nous souhaitons souligner notre crainte que les actions entreprises par certains membres de votre gouvernement privent la Cisjordanie de ressources qui nuisent à la sécurité d’Israël et menacent de déstabiliser l’ensemble de la région à un moment déjà dangereux”, indique le texte.

Cette mention fait référence aux menaces du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, de l’aile la plus radicale du gouvernement de coalition de Netanyahu, et qui a assuré cet été qu’il ne signerait pas à la fin de ce mois l’extension qui permet aux banques israéliennes de fonctionner. et effectuer des transactions avec des entités financières en Cisjordanie sans s’exposer à des accusations de financement irrégulier ou de terrorisme.

Mettre fin à ces transferts détruirait la fragile stabilité financière de ces territoires palestiniens occupés et pourrait mettre en péril la survie de l’Autorité nationale palestinienne (ANP), qui gouverne la Cisjordanie.

Les six pays et l’Union européenne reconnaissent les préoccupations israéliennes concernant le financement illicite dans les territoires palestiniens et s’engagent à travailler avec Nentanyahu pour atténuer ces risques.

Les ministres expliquent que les relations bancaires correspondantes entre Israël et la Cisjordanie sont à la base de 13,2 milliards de dollars d’échanges commerciaux et que sans elles, « tous les échanges commerciaux cesseront, ce qui portera atteinte à l’économie israélienne et aggravera la situation désastreuse en Cisjordanie ».

Selon lui, cette mesure déstabilisera le territoire palestinien sous contrôle de l’AP en « favorisant le développement de canaux de financement informels » et en mettant la vie des Israéliens et des Palestiniens en « plus grand risque ».

(c) Agence EFE

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