Les États-Unis ont retiré les visas de plus de 300 Guatémaltèques, dont 100 députés

Les États-Unis ont retiré les visas de plus de 300 Guatémaltèques, dont 100 députés

2023-12-12 04:35:00

Arévalo doit assumer la présidence le 14 janvier et se trouve au milieu d’une lutte acharnée politico-judiciaire. Photo : AFP

Les États-Unis ont annoncé lundi le retrait du visa à quelque 300 Guatémaltèques, dont une centaine de députés, et ont condamné les tentatives de « porter atteinte » à la démocratie de la part du bureau du procureur général du pays, qui a considéré vendredi les résultats des élections comme nuls. par le social-démocrate Bernardo Arévalo.

“Les États-Unis condamnent fermement les actions antidémocratiques du ministère public guatémaltèque et d’autres acteurs malveillants qui portent atteinte à l’État de droit au Guatemala”, a-t-il ajouté. Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré dans un communiqué.

Les restrictions de visa touchent quelque “300 ressortissants guatémaltèques, dont plus de 100 membres du Congrès, ainsi que des représentants du secteur privé et leurs familles”, selon le texte publié par l’agence AFP.

Les sanctions surviennent quelques jours après que 108 députés ont laissé sans immunité quatre magistrats du Tribunal électoral suprême (TSE) et qu’un budget qui laisserait les mains liées au prochain gouvernement a été approuvé par 115 voix.

En toile de fond, la controverse sur les résultats électoraux qui ont donné Arévalo vainqueur, qui doit assumer la présidence le 14 janvier.

Le vendredi, Le parquet guatémaltèque a déclaré que les élections devaient être annulées en raison d’irrégularités présumées lors du premier tour, mais presque immédiatement le Tribunal électoral suprême a assuré que les résultats étaient “officiels et inaltérables”.

Arévalo et la vice-élue Karin Herrera ont également déjà reçu leurs lettres de créance respectives.

Le sous-secrétaire d’État aux Affaires de l’hémisphère occidental, Brian Nichols, a également averti sur son compte du réseau X (anciennement Twitter) que “ceux qui cherchent à renverser la volonté du peuple guatémaltèque subiront les conséquences de leurs actes”.

Le texte de Washington prévient que Les mesures prises contre les autorités élues et le TSE, ainsi que contre les représentants des partis politiques, sont « incompatibles avec la Charte démocratique interaméricaine ».

« Les actions d’aujourd’hui renforcent les actions antérieures du gouvernement des États-Unis visant à promouvoir la responsabilisation des acteurs corrompus et antidémocratiques au Guatemala et à soutenir la volonté du peuple guatémaltèque.” conclut le communiqué.

Vendredi, l’OEA a également considéré que les mesures du ministère public constituaient une tentative de coup d’État.

Le dernier message d’Arévalo sur le réseau

Alors que, Le Bureau du Procureur a remis au TSE un rapport sur l’enquête contestée sur les prétendues anomalies pour lesquelles il considère les élections comme “nulles”.

“Le Parquet Spécial contre l’Impunité a transmis au Président du Tribunal Suprême Electoral l’enquête que le Parquet a développée en matière pénale, afin qu’après analyse, il puisse adopter la décision qu’il juge appropriée”, a indiqué l’entité sociale en ligne. X (anciennement Twitter), comme le rapporte l’agence AFP.

Pour lui Ministère Public, il y a eu des anomalies dans les dernières minutes de clôture du contrôle des élections du président, du vice-président, des députés, des corporations et des députés au Parlement centraméricain.

Pendant ce temps, le président du Chili, Gabriel Boric a exprimé sa solidarité avec Arévalo lors d’un appel téléphonique et a rejeté les « tentatives de déstabilisation ».

« Aujourd’hui, j’ai parlé avec le président démocratiquement élu du Guatemala et lui ai exprimé mon plein soutien face aux tentatives de déstabilisation et d’interruption du processus démocratique menées par certains secteurs de son pays. Je lui ai également exprimé qu’il aurait tout mon soutien pour renforcer les relations économiques, sociales et culturelles entre nos pays », a révélé Boric sur son compte du réseau X.

Il a également appelé « la communauté internationale à s’exprimer et à défendre les institutions et l’ordre constitutionnel guatémaltèque qui sont aujourd’hui en danger ». « La démocratie, toujours. Des coups, jamais», a conclu le président.




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