La Russie possède 6 257 ogives nucléaires et les États-Unis 5 550
Les États-Unis s’efforcent de pouvoir, grâce à l’utilisation d’armes stratégiques non nucléaires, neutraliser le potentiel nucléaire de Moscou. Newsweek le rapporte, citant des documents publiés par les médias russes.
Un magazine en ligne russe a publié un article sur le projet américain de détruire une partie importante des capacités nucléaires de la Russie avant que Moscou ne décide de riposter.
La publication a été largement diffusée dans la Fédération de Russie, indiquant qu’à moyen terme, les États-Unis chercheront à acquérir des armes stratégiques non nucléaires avec un court temps de vol vers des cibles, qui ne seront soumises à aucune restriction internationale.
Ces systèmes de tir stratégiques à haute performance devraient fonctionner sur le principe des systèmes de frappe de reconnaissance, des systèmes d’armes à énergie dirigée et d’autres systèmes avancés.
La Russie possède 6 257 ogives nucléaires et les États-Unis 5 550
Un article de l’une des agences de presse a noté que “la théorie de la dissuasion aux États-Unis et dans les pays de l’OTAN a été remplacée par la théorie de la force préventive”.
On dit que les États-Unis planifient des opérations offensives stratégiques dans lesquelles un nombre important d’armes nucléaires russes seront détruites avant que le commandement ne décide de riposter, rapporte Newsweek.
Cette publication à grande échelle intervient après que le président russe Vladimir Poutine a fait allusion à l’utilisation possible d’armes nucléaires.
Le mois dernier, Poutine a accusé l’Occident de “chantage nucléaire”. Il a déclaré que la Russie utiliserait tous les moyens disponibles pour protéger ce qu’il a appelé son intégrité territoriale.
Selon les données de l’Arms Control Association, en janvier de l’année dernière, la Russie possédait 6 257 ogives nucléaires, tandis que les États-Unis en avaient 5 550.
Les services de renseignement occidentaux, cependant, ne voient aucun signe indiquant que la Russie prépare une frappe nucléaire. Mais même ainsi, l’administration Biden est alarmée par la rhétorique nucléaire venant de Russie.
