Le 26 août 2024, un officier des garde-côtes chinois surveille le navire philippin 4411 qui a pénétré illégalement dans les eaux proches de Xianbin Jiao, en Chine. Photo : Garde côtière chinoise
Après une série de drames impliquant le navire des garde-côtes philippins MRRV-9701, qui a quitté le lagon de Xianbin Jiao (également connu sous le nom de récif de Xianbin) en mer de Chine méridionale à la mi-septembre, des experts ont averti vendredi que les Philippines pourraient prendre des mesures pour tenter d’occuper des îles et récifs inhabités, notamment en envoyant d’autres navires sous divers prétextes pour effectuer un séjour de longue durée à Xianbin Jiao. Ils ont souligné que toute provocation entraînerait des contre-mesures fermes.
Les Philippines pourraient lancer de nouvelles provocations en envoyant d’autres navires transportant suffisamment de fournitures pour rester à Xianbin Jiao sous couvert de transporter des fournitures aux pêcheurs ou d’évaluation environnementale, dans le véritable but de chercher des opportunités pour échouer le navire sur le récif, a déclaré vendredi au Global Times Yang Xiao, directeur adjoint de l’Institut d’études de stratégie maritime de l’Institut chinois des relations internationales contemporaines.
Le navire de la Garde côtière philippine MRRV-9701 s’est retiré de Xianbin Jiao le 14 septembre après y avoir illégalement pénétré et y avoir jeté l’ancre pendant près de cinq mois. Après son arrivée au port de Puerto Princesa à Palawan, les médias philippins ont fait sensation en rapportant que le personnel du navire avait été « immédiatement transféré dans des véhicules en attente au quai ».
Si les Philippines persistent à lancer une nouvelle série de provocations en s’introduisant illégalement et en jetant l’ancre à Xianbin Jiao, elles devront faire face à de fortes contre-mesures de la part de la Chine.
Yang a déclaré que le retrait du navire philippin MRRV-9701 de Xianbin Jiao soulignait la capacité de la Chine à contrôler les eaux et son engagement à sauvegarder sa souveraineté. Les tentatives d’envoyer des navires plus petits pour de nouvelles provocations sont vouées à l’échec, a-t-il ajouté.
Le 15 septembre, le porte-parole des garde-côtes chinois Liu Dejun a exhorté les Philippines à mettre un terme à leur discours provocateur et à leurs violations risquées. Il a déclaré dans un communiqué que la Chine jouissait d’une souveraineté indiscutable sur les îles Nansha, y compris Xianbin Jiao, et sur les eaux environnantes.
Les garde-côtes chinois continueront de mener des activités d’application de la loi dans les eaux sous juridiction chinoise, préservant résolument la souveraineté territoriale nationale et les droits maritimes, a déclaré M. Liu.
Yang a déclaré que tandis que les ministères des Affaires étrangères des Philippines engagent un dialogue avec la Chine pour gérer la situation en mer de Chine méridionale, les garde-côtes et l’armée philippines intensifient les confrontations, révélant un écart entre leur rhétorique et leurs actes, ce qui a également ébranlé la crédibilité des Philippines.
Le 11 septembre, le vice-ministre des Affaires étrangères Chen Xiaodong et la sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères des Philippines Maria Theresa P. Lazaro ont tenu conjointement une réunion des chefs du Mécanisme de consultation bilatérale Chine-Philippines sur la mer de Chine méridionale (BCM) à Beijing. Les deux parties ont eu un échange de vues franc et approfondi sur les questions maritimes entre la Chine et les Philippines, en particulier la question de Xianbin Jiao, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.
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