Les experts mettent en garde : les jeunes luxembourgeois sont aux prises avec une dépendance aux médias sociaux

Les experts mettent en garde : les jeunes luxembourgeois sont aux prises avec une dépendance aux médias sociaux

Mis à jour29. septembre 2024, 12:57

Les experts mettent en garde : les jeunes luxembourgeois sont aux prises avec une dépendance aux médias sociaux

LUXEMBOURG – L’utilisation « problématique » des médias sociaux est en augmentation chez les jeunes Européens, prévient l’Organisation mondiale de la santé. Les experts du Grand-Duché précisent.

von

Marion Chevrier

Snapchat, WhatsApp, Instagram et TikTok sont les plus populaires auprès des jeunes luxembourgeois.

Snapchat, WhatsApp, Instagram et TikTok sont les plus populaires auprès des jeunes luxembourgeois.

Freepik

En 2022, une étude portant sur 280 000 adolescents âgés de 11, 13 et 15 ans dans 44 pays d’Europe, d’Asie centrale et du Canada a montré que onze pour cent des adolescents (13 pour cent des filles et 9 pour cent des garçons) présentaient des signes d’utilisation problématique des médias sociaux. Ce phénomène est le plus marqué chez les filles de 13 et 15 ans en Roumanie, où il touche 28 pour cent, et le moins chez les jeunes aux Pays-Bas avec seulement 3 pour cent.

« Nous avons besoin d’une action immédiate et durable pour aider les jeunes à mettre fin à l’utilisation potentiellement dangereuse des médias sociaux, qui conduisent à la dépression, au harcèlement, à l’anxiété et à de mauvais résultats scolaires », a déclaré le directeur régional de l’OMS pour l’Europe, Hans Kluge, dans un communiqué. déclaration mercredi.

Près d’un tiers sont constamment en contact avec des amis

Au Luxembourg, dix pour cent des jeunes sont concernés, c’est-à-dire qu’ils présentent des symptômes similaires à ceux de l’addiction : incapacité à contrôler une consommation excessive, sentiments de manque et d’abandon d’autres activités au profit des réseaux sociaux, et conséquences négatives d’une consommation excessive au quotidien. vie. Selon l’étude, 31 pour cent des jeunes utilisent intensivement les médias sociaux et seulement 13 pour cent sont totalement inactifs sur les réseaux sociaux.

Cependant, l’organisation des Nations Unies souligne également les avantages d’une utilisation responsable des médias sociaux, en particulier la connexion entre des personnes partageant les mêmes passions et intérêts. Au Luxembourg, 29 pour cent des garçons de 15 ans et 34 pour cent des filles du même âge déclarent être constamment en contact numérique avec leurs amis.

Voici comment les éducateurs luxembourgeois évaluent la situation

L’âge minimum pour utiliser les réseaux sociaux a été fixé à 13 ans. «Et ce n’est pas un hasard», explique Carmen Weyer, éducatrice au Kanner Youth Telephone (KJT), un service d’aide aux enfants et aux jeunes qui gère la Bee Secure Helpline et la Stopline. «On suppose qu’à partir de cet âge, le jeune a développé suffisamment de compétences pour comprendre comment utiliser les réseaux sociaux.» Tout est donc une question de maturité.

Quel réseau social est un bon début ?

Facebook, Instagram, TikTok ou Snapchat ? « Cela dépend entièrement des besoins du jeune. Il faut demander à l’enfant de comprendre ses motivations et ainsi trouver le réseau social qui lui convient le mieux », explique Carmen Weyer. S’agit-il de rester en contact avec des amis ? Ou suivre des influenceurs ? Plus le réseau social répond aux attentes de l’enfant, mieux il saura y faire face.

Avec ou sans contrôle ?

Quel parent ne serait pas tenté d’espionner son enfant sur les réseaux sociaux ? Ici aussi, selon Carmen Weyer, le dialogue et la création d’un climat de confiance sont « d’une importance cruciale ». Le contrôle parental est important, mais il s’agit plus d’accompagnement que de surveillance. Cependant, Bee Secure milite pour l’établissement de paramètres permettant aux jeunes de circuler dans un environnement plus sécuritaire. Ces limites devraient rester flexibles et s’adapter à l’âge de l’enfant et à la manière dont il interagit avec les réseaux sociaux.

Que faire face au harcèlement ?

“Il faut réagir immédiatement”, explique Weyer, par différents moyens : le jeune peut d’abord compter sur l’indifférence, puis bloquer le contact qui le harcèle et, après avoir obtenu des preuves (captures d’écran), le dénoncer aux opérateurs du réseau social. . Si la cyberintimidation persiste, il faut « chercher une conversation ». « Les enfants devraient parler à des adultes en qui ils ont confiance pour trouver une solution », poursuit Carmen Weyer. Cela peut se faire au sein de la famille ou à l’école, où l’on prend désormais conscience de ce problème. Les parents et les jeunes peuvent également contacter la ligne d’assistance Bee Secure (8002 1234, du lundi au vendredi de 9h à 16h). « L’enfant harcelé a besoin d’être écouté, mais aussi l’enfant harceleur, car il n’a parfois pas conscience de ce qu’il fait et de ce qu’il risque. »

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(AFP)

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