Les femmes de chambre de Genève réclament de meilleures conditions de travail

Les femmes de chambre de Genève réclament de meilleures conditions de travail

Genève

Les femmes de chambre expriment leur mécontentement

Dénonçant les pressions et les problèmes de santé, les employés chargés du nettoyage des hôtels réclament de meilleures conditions de travail à travers un manifeste.

Publié

Lundi, les femmes de chambre ont dénoncé leurs conditions de travail.

DR/SIT

Lundi, les femmes de chambre ont exprimé leur colère. Comme le rapportent «La Tribune de Genève» et Radio Lac, une quinzaine de personnes (dont deux hommes) travaillant dans ce secteur ont dénoncé leurs conditions de travail, décrivant les violences, les pressions, les équipements défectueux et les licenciements abusifs. Selon le Syndicat interprofessionnel des travailleuses et travailleurs (SIT), «leurs contrats, souvent à temps partiel contraint, les rendent précaires. Toutes leurs heures de travail ne sont pas rémunérées. Très souvent, elles n’ont pas le temps de prendre de pauses et enchaînent des journées de travail interminables avec des cadences infernales. Les gestes répétitifs et la pression les épuisent physiquement et mentalement».

Afin de demander des changements profonds dans ce secteur, tels que la rémunération des heures supplémentaires et une retraite anticipée à 60 ans, le SIT a rédigé un manifeste. De son côté, le directeur général d’Enzler (l’un des principaux sous-traitants du canton) et président de l’Association genevoise des entrepreneurs de nettoyage et de services (AGENS), Pascal Raemy, interrogé par «le Courrier», affirme que son entreprise fait régulièrement l’objet de contrôles de la part du service de l’Inspection du travail (OCIRT) et qu’elle applique la convention collective du secteur.

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