Selon les chiffres communiqués à The Echo à la suite d’une demande d’accès à l’information, l’université a dépensé 15 332 € supplémentaires pour la sécurité pendant que les manifestants occupaient sa cour principale pendant six semaines entre la mi-mai et la fin juin.
En outre, l’UCC indique avoir également dépensé 13 971,32 € pour la réparation des pelouses après l’occupation.
Le quadrilatère a été occupé pendant six semaines, entre le 14 mai et le 26 juin, par des membres du groupe étudiant Boycott, Désinvestissement et Sanction de l’UCC.
Une trentaine de tentes étaient dressées sur la pelouse du quadrilatère.
Les étudiants ont appelé l’UCC à rompre tous les liens financiers et partenariats de recherche avec « les institutions universitaires israéliennes, les institutions de l’État israélien et les entreprises israéliennes et non israéliennes qui profitent de l’occupation de la Palestine ».
L’occupation a pris fin lorsque l’UCC a conclu un accord avec le groupe, l’université déclarant : « L’UCC est pleinement engagée à mettre en œuvre les actions significatives convenues et elles promettent des impacts réels et transformateurs ».
En réponse à la demande d’accès à l’information de The Echo, l’UCC a déclaré que malgré l’entretien continu du quad, « la qualité de la surface s’est détériorée ces dernières années », le campement ayant « un nouvel impact négatif ces derniers mois ».
« Une fois les manifestations terminées, le bureau des bâtiments et des domaines de l’université a décidé d’entreprendre des travaux d’amélioration du sol indispensables pour améliorer les niveaux de drainage et un important programme de sablage et de réensemencement », indique le communiqué.
« Nous avons également amélioré les allées en gravier qui traversent la zone. Les coûts associés aux travaux effectués après la fin de la manifestation reflètent l’amélioration indispensable du sol ainsi que l’impact du campement. Le coût de ces travaux s’est élevé à 13 971,32 €. »
Le communiqué indique : « Pour assurer la sécurité des étudiants, du personnel, des visiteurs et du domaine universitaire pendant la période de manifestation, l’UCC a fourni une présence de sécurité supplémentaire la nuit.
« Le coût de cette sécurité supplémentaire s’élève à 15 332 €. »
L’UCC n’a pas répondu lorsqu’on lui a demandé, avant les travaux de cet été, quand le quadrilatère avait été rénové pour la dernière fois et à quel coût.
Interrogé sur la question de savoir si les manifestants étaient responsables des dépenses supplémentaires des fonds de l’UCC nécessitées par l’occupation, Donnchadh Ó Laoghaire, député du Sinn Féin pour Cork South Central, a déclaré qu’aucun prix ne pouvait être imposé au droit fondamental de manifester, « quelle qu’en soit la cause ».
« Les universités sont des espaces où les idées et les opinions sont au centre des choses », a déclaré M. Ó Laoghaire.
« Partout dans le monde, les étudiants protestent contre le massacre des Palestiniens, et l’Irlande ne fait pas exception. »
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