De nombreux dirigeants d’Europe occidentale ont exprimé leurs inquiétudes concernant le vote de lundi de la Knesset israélienne interdisant l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Voici un aperçu :
UNION EUROPÉENNE : L’UE a exhorté les autorités israéliennes à garantir que l’UNRWA puisse poursuivre son travail essentiel dans les zones touchées par la crise, conformément au mandat de l’Assemblée générale des Nations Unies.
« Nous exhortons les autorités israéliennes à reconsidérer leur décision, afin d’éviter toute interruption des services vitaux de l’UNRWA et de garantir un accès humanitaire continu et sans entrave de l’UNRWA aux réfugiés palestiniens qu’il a été créé pour servir.
L’UE reste déterminée à soutenir l’UNRWA et sa mission, tout en maintenant la neutralité, la responsabilité et la surveillance de son partenariat.»
ROYAUME-UNI: Le Premier ministre Keir Starmer a déclaré dans un déclaration que le Royaume-Uni est gravement préoccupé par les projets de loi sur l’UNRWA adoptés par la Knesset israélienne. « Cette législation risque de rendre impossible le travail essentiel de l’UNRWA en faveur des Palestiniens, mettant en péril l’ensemble de la réponse humanitaire internationale à Gaza et la fourniture des services essentiels de santé et d’éducation en Cisjordanie… Seul l’UNRWA peut fournir une aide humanitaire à l’échelle et au rythme nécessaires… Nous exhortons les Israéliens à législateurs pour garantir que l’UNRWA puisse continuer à accomplir son travail essentiel.
France: Le ministère français des Affaires étrangères a déploré dans un communiqué déclaration l’adoption de la législation. « La mise en œuvre de ces lois aurait non seulement des conséquences très graves sur la situation humanitaire déjà catastrophique à Gaza, mais aussi sur l’ensemble des territoires palestiniens occupés. Des milliers de civils seront privés d’une aide essentielle sous forme d’abri, de santé, d’éducation et de nourriture. La France réitère son soutien à l’UNRWA et continuera de veiller à ce que les réformes nécessaires soient mises en œuvre pour garantir sa neutralité. “
Belgique: Dans un communiqué de presse le ministère belge des Affaires étrangères a souligné la violation par Israël du droit international, qui « porte gravement atteinte au système multilatéral et aux Nations Unies elles-mêmes ».
« Tant qu’il n’y aura pas de solution globale, juste et durable au conflit et au statut des réfugiés palestiniens, le mandat de l’UNRWA est vital, car il représente la responsabilité de l’ONU envers la question de Palestine. (…) Parvenir à une solution à deux États (…) est le seul moyen de mettre fin à la violence et aux souffrances intolérables des populations civiles.»
Les gouvernements de Irlande, Norvège, Slovénie et Espagne condamner l’approbation par la Knesset d’une législation visant à empêcher l’UNRWA d’opérer dans le territoire palestinien occupé. « Le travail de l’Agence est essentiel et irremplaçable pour des millions de réfugiés palestiniens dans la région, et en particulier dans le contexte actuel à Gaza. La législation approuvée par la Knesset crée un très grave précédent pour le travail des Nations Unies et pour toutes les organisations du système multilatéral.
Norvège: Les responsables norvégiens ont également condamné séparément la législation. “Il s’agit d’une décision très grave, qui aura des conséquences dramatiques pour des centaines de milliers de civils”, a déclaré le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre.
Danemark: Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, a déclaré dans un communiqué que la valeur de la Charte des Nations Unies et des institutions qu’elle sous-tend ne doit jamais être oubliée. « Cette décision est profondément troublante pour de nombreuses raisons – avec des conséquences potentiellement désastreuses sur les droits humains de ceux qui dépendent de l’aide de l’UNRWA. »
Suède: La ministre suédoise des Affaires étrangères, Maria Malmer Stenergard, a qualifié cette décision de désastre humain.
« De nombreux éléments indiquent qu’il sera encore plus difficile d’acheminer l’aide humanitaire à Gaza », a-t-elle déclaré à la télévision suédoise. « Au sein de l’UE, nous devons soulever cette question afin d’influencer. »
Portugal: Le gouvernement portugais a condamné cette législation, soulignant que « les services d’aide humanitaire essentiels de l’UNRWA restent remis en question ». Sur le réseau social X, le ministère des Affaires étrangères a expliqué que « le Portugal condamne l’approbation d’une législation par la Knesset ». [Israeli Parliament] qui révoque les privilèges et immunités de l’UNRWA, rendant toute action à Gaza et en Cisjordanie irréalisable.
Allemagne: Le commissaire aux droits de l’homme du ministère allemand des Affaires étrangères a critiqué les motions de la Knesset et fait valoir que cela rendrait impossible l’acheminement de l’aide humanitaire.
Islande: Le ministère islandais des Affaires étrangères a déclaré dans un tweet que «L’Islande condamne la législation de la Knesset qui empêchera l’UNRWA d’opérer dans les TPO et créera un dangereux précédent pour le système multilatéral. L’UNRWA fait partie de l’ONU et son travail vital est essentiel pour des millions de réfugiés palestiniens, y compris les réfugiés palestiniens. à Gaza. »
Luxembourgeois : Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Xavier Bettel a déploré la décision unilatérale d’Israël : « Sans l’UNRWA, il n’y a pas d’éducation, il n’y a pas de santé, il n’y a pas de nourriture ».
« Dans quelques heures, je me rendrai en Israël et demain en Palestine, où je rencontrerai le président de la Knesset et les ministres des Affaires étrangères israélien et palestinien. Je visiterai également l’UNRWA. Nous continuerons à soutenir cette organisation car il n’y a pas d’alternative.
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