Pedro Villa y Caña, envoyé
TUCSON, Arizona, États-Unis, 20 janvier (EL UNIVERSAL).- Les migrants mexicains doivent faire face non seulement aux menaces d’expulsion massive de la part du nouveau président des États-Unis, Donald Trump, mais aussi de la part de 18 organisations haineuses anti-immigrés du pays.
Un rapport du Southern Poverty Law Center précise qu’en 2023, le nombre de groupes anti-immigrés est passé de un à 18, que l’on retrouve principalement dans 13 États de l’Union américaine.
Informations détaillées sur les groupes suivants : American Immigration Control Foundation/Americans for Immigration Control, Americans for Legal Immigration, Border Network News, Californians for Population Stabilisation, Center for Immigration Studies, Colorado Alliance for Immigration Reform, The Dustin Inman Society, Federation for Réforme américaine de l’immigration et Floridiens pour l’application de l’immigration.
Además de Help Save Maryland, Immigration Reform Law Institute, North Carolinians for Immigration Reform and Enforcement, Oregonians for Immigration Reform, ProEnglish, The Remembrance Project, Respect Washington, Texans for Immigration Reduction and Enforcement et United Patriots for America.
Selon le rapport, la rhétorique de « l’invasion », autrefois largement reléguée dans la société et utilisée principalement par les groupes nationalistes blancs et anti-immigrés, apparaît désormais dans les audiences officielles du Congrès.
“Les membres du Congrès et les groupes anti-immigrés ont également trouvé une synergie en poussant l’idée xénophobe de style nationaliste blanc selon laquelle il y aurait une “invasion” de migrants à la frontière sud.”
Le Southern Poverty Law Center prévient que les gouverneurs républicains radicaux, dont Greg Abbott du Texas, ont continué à transporter des migrants par bus et par avion vers des villes de tendance libérale à travers le pays dans l’espoir de creuser un fossé entre les communautés.
Cela a contribué à alimenter les manifestations xénophobes dans des villes comme Chicago, dans l’Illinois, où les migrants ont été accueillis avec des attitudes mitigées. L’organisation rappelle qu’en septembre 2023, le groupe néo-nazi Nationalist Socialist NSC-131 a organisé une manifestation anti-immigrés devant un hôtel de Marlborough, dans le Massachusetts, où séjournaient des migrants. Les membres du groupe portaient des fusées éclairantes et une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Envahisseurs : rentrez chez vous ».
En ce sens, le Southern Poverty Law Center souligne qu’une coalition de personnalités et d’organisations d’extrême droite, xénophobes et anti-LGBTQ+, se faisant appeler Projet 2025, a préparé un document intitulé Mandate de leadership : la promesse conservatrice, qui propose des recommandations politiques pour ces personnes. qui remportera la Maison Blanche en 2024.
“Les contributeurs incluent des membres des groupes anti-immigrés Federation for American Immigration Reform (FAIR), du Center for Immigration Studies et de l’Immigration Reform Law Institute. Le document propose plusieurs politiques anti-immigrés draconiennes”, prévient-il. Il souligne qu’une mesure extrême exigée par FAIR est l’abrogation du droit de citoyenneté, garanti dans le 14e amendement de la Constitution.
Il convient également de noter que l’organisation ProEnglish s’est engagée à faire pression en faveur d’une législation faisant de l’anglais la langue officielle des États-Unis et à diaboliser les efforts inclusifs visant à traduire les documents gouvernementaux dans différentes langues.
Le rapport indique que des groupes haineux anti-immigrés ont soutenu la construction du mur le long de la frontière sud des États-Unis avec le Mexique.
« Les groupes anti-immigration et les membres extrémistes du Congrès ont employé une rhétorique dangereuse décrivant les migrants arrivant à la frontière comme une « invasion ». Cette rhétorique s’est intensifiée en 2022, même si elle est poussée par des figures nativistes depuis des décennies”, explique-t-il.
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