L’auteur du projet Bases a pointé du doigt les syndicats et d’autres organisations qui représentent un “le statu quo est très puissant et fort” : « Il est devenu normal que chaque syndicat peut s’approprier entre 4% et 5% du salaire de chaque travailleur, soit à travers le système de gestion, soit à travers des contributions volontaires. Dans n’importe quel autre pays du monde, on se demanderait : comment peut-il être possible pour les syndicats de conserver 4 % des salaires des travailleurs ?
Le responsable de La Libertad Avanza (LLA) a pris la parole à une conférence virtuelle de l’Université Harvard animé par le professeur américain Steven Levitsky et accompagné des panélistes Carla Yumatle, Sebastian Etchemendy et Robert Gargarellal’ancien président de la Banque centrale.
« Nous avons un pays où les produits textiles sont les plus chers au monde. On les trouve moins cher sur les Champs Elysées que dans un magasin classique de Buenos Aires. Comment est-ce possible ? Nous avons une structure fiscale régressive dans lequel les pauvres paient plus d’impôts que les riches. il ajouta.
Federico Sturzenegger : « Nous devons appauvrir les groupes d’intérêt
En ce sens, Sturzenegger a évoqué le droit de pêcher et a déclaré que « nous avons un système dans lequel quelques pêcheurs pêchent en mer et paient une redevance de 0,15% au gouvernement. C’est gratuit en principe. Dans notre projet que nous avons soumis au Congrès, l’idée était de mettre aux enchères ce droit de pêche et maintenir les revenus de la population. Nous n’allions pas permettre aux pêcheurs étrangers de tout extraire.»
Le conseiller présidentiel a souligné un “un statu quo puissant et fort” et a évoqué la solution pour vaincre « ces groupes d’intérêt :
« Le statu quo est très puissant et fort, il contrôle les médias, la rue et certains disent même qu’ils contrôlent le Congrès par le biais du lobbying. Quelle stratégie est utilisée pour changer cela ? Une possibilité est d’appauvrir ces groupes d’intérêt et les vider de leurs ressources », a-t-il postulé. « Si cela est fait, nous aurons une chance de lutter contre ces groupes d’intérêt. »
L’économiste a également assuré qu’après l’abrogation du loi sur les loyers, les prix sur ce marché ont chuté de 20 %.
“Ce qui a été fait dans le DNU, c’était de donner un choc de liberté. Nous l’avons fait en modifiant la partie contractuelle du Code civil et commercial, qui est l’une des structures juridiques mères de l’Argentine, en particulier un article appelé 958, qui dit essentiellement que l’application du code aux fins des contrats sera complémentaire. Ce que cela signifie, c’est que la volonté des parties prévaut“, a-t-il déclaré lors de sa conférence à Miami.
“Tout à coup, les gens sont libres de conclure un contrat pour la durée qu’ils veulent, avec la devise qu’ils veulent, avec la clause d’indexation qu’ils veulent et Dans les 3 ou 4 semaines qui ont suivi la délivrance du DNU, les prix des loyers ont baissé de 20%, les propriétés sont réapparues et le marché s’est reconstruit.“, a-t-il exprimé.