2024-03-15 13:04:31
Le ministre de l’Énergie, Adebayo Adelabu, a déclaré que les citoyens d’autres pays africains, dont la Guinée, le Togo, le Mali et d’autres, paient plus que ce que les Nigérians paient pour l’électricité.
Adelabu a déclaré que les Nigérians seraient également prêts à payer plus pour l’électricité s’ils bénéficiaient d’un meilleur approvisionnement en électricité pour leur argent.
Le ministre a déclaré cela jeudi lors de sa visite au siège social d’Ikeja Electric, dans l’État de Lagos.
Adelabu, lors d’une réunion avec la direction de la société de distribution, a déclaré que les acteurs de la chaîne d’approvisionnement en électricité doivent se préparer à créer une base pour la suppression des subventions à l’électricité en faveur d’un tarif reflétant les coûts.
Selon lui, les défis de l’électricité ne sont pas insurmontables si tous les acteurs jouent bien leur rôle.
Il s’est dit préoccupé par le fait qu’un certain nombre des 11 sociétés de distribution d’électricité ne sont pas prêtes à investir dans les infrastructures électriques.
Le gouvernement, a-t-il dit, y mettrait fin en adoptant une législation qui ferait de la capitalisation une exigence pour toutes les discothèques.
« Beaucoup de nos distributeurs sont satisfaits du statu quo. Il existe des investissements à fort impact que vous pouvez réaliser dans les infrastructures et qui doubleront votre fortune. Cela se traduit par une augmentation de vos revenus. Certaines discothèques ne sont pas prêtes à investir de l’argent, elles se contentent simplement de recevoir leur argent de poche mensuel.
« Nous ne permettrons pas cela. C’est pourquoi nous disons que si, par la persuasion, nous n’y parvenons pas, nous y parviendrons par la voie législative. Nous étudions les exigences de capitalisation pour les discothèques, ce qui les obligera à payer davantage de fonds.
« Le secteur de l’électricité nécessite une forte intensité de capital. Cela nécessite beaucoup d’investissements et d’infrastructures, et cet investissement ne peut jamais être perdu. Cela se transformera également en ventes et en revenus pour les discothèques. Nous pensons donc que nos discothèques doivent être prêtes à investir dans des infrastructures à fort impact », a déclaré le ministre.
Adelabu a déclaré que les Nigérians se plaignent de la faible alimentation électrique actuelle causée par les contraintes de gaz, car il y a beaucoup de chaleur et le carburant n’est plus abordable en raison de la suppression des subventions.
Il a estimé que les Nigérians paieraient davantage pour l’électricité si cela les soulageait du coût d’achat du carburant.
« Ce n’est pas comme si nous n’avions jamais connu ce genre de choses auparavant, mais la chaleur est trop forte maintenant, tandis que l’essence et le diesel pour les générateurs ne sont plus abordables. Les personnes qui dépensaient 2 000 N en carburant ont désormais besoin de 10 000 N. Ils n’en ont pas les moyens ; donc, le bruit est beaucoup.
« Je pense que beaucoup de gens seront prêts à payer pour l’électricité, que ce soit au tarif actuel ou à un tarif augmenté, car à terme, nous allons migrer vers un tarif entièrement reflétant les coûts. Au cours des trois prochaines années, nous devrions migrer. Le gouvernement ne peut pas continuer à subventionner le coût de l’électricité.
« La Guinée, le Togo, le Mali, la Côte d’Ivoire et tous les pays voisins qui sont censés être plus pauvres que le Nigéria paient plus du double de ce que nous payons ici. Je crois que nos populations seront prêtes une fois qu’elles seront sûres d’un approvisionnement fiable et constant », a-t-il ajouté.
En accueillant le ministre à Lagos, le PDG d’Ikeja Electric, Folake Soetan, a déclaré que les défis du secteur électrique du pays ne sont pas insurmontables.
Selon elle, la société de distribution d’électricité a traversé différentes étapes de transformation au fil des ans, passant de 700 000 clients en 2015 à plus d’un million en 2023.
Soetan a également révélé que Disco avait mesuré 800 000 de ses clients tout en acquérant de nouveaux transformateurs.
Cependant, elle a souligné qu’il existe des défis en matière de vol d’énergie et de vandalisme d’actifs, appelant le ministre au soutien.
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