Les Hauts-de-Seine présentent leur stratégie pour favoriser l’autonomie des personnes âgées.

Les Hauts-de-Seine présentent leur stratégie pour favoriser l’autonomie des personnes âgées.

Cet article en accès libre vous permet de découvrir la pertinence et l’utilité du Nouvel Economiste. Votre inscription à l’essai 24h gratuit vous permettra d’accéder à l’ensemble des articles du site.

“Une proposition de loi sur le bien-vieillir sans véritable structure ni ambition” : à l’occasion de la présentation de la stratégie des Hauts-de-Seine en faveur de l’autonomie des personnes âgées, le 18 avril, Georges Siffredi n’a pas hésité à tacler le texte du groupe Renaissance – représentant la majorité présidentielle – actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale. “Je retiens cependant que le gouvernement a déposé un amendement visant à créer, dans chaque département, un service public territorial de l’autonomie”, a souligné, avec intérêt, le président du conseil départemental.

Et pour cause, c’est l’objectif que se donne le territoire: répondre, au plus près du terrain, à l’ensemble des enjeux suscités par le vieillissement, alors qu’un habitant des Hauts-de-Seine sur quatre aura plus de 60 ans en 2030, contre un sur cinq aujourd’hui.

généraliste

“Un habitant des Hauts-de-Seine sur quatre aura plus de 60 ans en 2030, contre un sur cinq aujourd’hui”

Le plan du département met l’accent sur la prévention, qui doit devenir une “priorité absolue de nos politiques publiques”. Cette prévention passera notamment par le dépistage des déficiences sensorielles, auditives, visuelles et des maladies neuro-dégénératives. Une expérience de dépistage précoce des fragilités dès les premiers signes d’alerte sera également bientôt lancée.

Une plateforme numérique sera par ailleurs mise en place pour assurer un meilleur suivi des personnes âgées et une meilleure coordination des professionnels du médico-social et de la santé. Une première version sera expérimentée fin 2023-début 2024 auprès de 500 personnes, avant d’être ensuite étendue aux personnes handicapées. Chaque personne bénéficiera d’un espace personnel et d’un parcours adapté à sa situation. Un référent l’organisera avec tous les services d’aide et de soins, de l’attribution des allocations à l’adaptation du logement.

Des logements adaptés

Le maintien à domicile sera favorisé. Le département propose aux services d’aide et à domicile (au nombre de 170) de s’engager dans un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens, qui élargira leurs champs et horaires d’intervention.

Il faut aussi disposer d’une offre de logements adaptée et diversifiée. “J’ai tenu à ce que nous renforcions notre dispositif d’aides à l’adaptation de l’habitat privé. Avec notre nouveau règlement, en vigueur depuis le 1er janvier (…) le reste à charge pour les bénéficiaires est considérablement réduit”, indique le président du département. L’habitat inclusif, qui associe des logements indépendants et des espaces de vie partagés, sera développé avec le soutien de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, qui prend en charge 80 % de leur financement.

Enfin, les Ehpad sont eux aussi concernés et un référentiel de 87 critères, élaboré avec les professionnels du secteur et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), vise à “apporter une grille d’évaluation rigoureuse et systématique de la qualité de vie dans tous les établissements accueillant des personnes âgées”, ajoute Georges Siffredi.

À

dans un article qui peut être bien classé dans Google
#Les #HautsdeSeine #lancent #plan #pour #mieux #vieillir
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.