En ce qui concerne ces drones volants inspirés des insectes, l’impression 3D n’est qu’une pièce du puzzle. Les chercheurs ont développé deux types de drones et prévoient qu’ils fonctionnent en flottes (comme des insectes) pour effectuer des réparations ou des travaux de construction. D’une part, il y a les BuildDrones, qui sont des drones chargés du dur labeur de déposer du matériel.
Se joignent à eux des ScanDrones, qui effectuent des tâches de contrôle et de surveillance de la qualité à l’aide de scanners 3D. Ce dernier type de drone surveille les performances des BuilDrones et la structure globale pour s’assurer qu’elle est conforme aux spécifications de fabrication. Les ScanDrones utilisent les informations obtenues à partir de leurs scans intermittents pour informer les prochaines étapes du processus de construction et donner des instructions aux BuilDrones en conséquence. Les chercheurs ont pu réduire la précision d’impression à 5 millimètres (0,2 pouces) en utilisant ce système.
Au cours du développement, les chercheurs ont imprimé avec un certain nombre de matériaux différents, y compris un mélange semblable à du ciment qui pouvait être stocké plus longtemps sur le drone et qui séchait rapidement une fois déposé. Le fait que ScanDrones garde un œil sur la construction signifie que les chercheurs pourraient également tester des matériaux plus imprévisibles, comme la mousse de polyuréthane expansée. Les chercheurs espèrent que la nouvelle technologie ouvrira des portes pour une construction rapide lors des secours en cas de catastrophe et des réparations de structures dans des endroits difficiles à atteindre et à construire en toute sécurité. La technologie pourrait également s’avérer être un remplacement efficace pour les grandes structures qui sont couramment utilisées pour imprimer d’autres structures comme les maisons.
