Les jeunes au pairs en Belgique souvent victimes d’exploitation | intérieur

Les jeunes au pairs en Belgique souvent victimes d’exploitation |  intérieur

Les jeunes au pair, les jeunes qui passent du temps dans des familles étrangères en échange du gîte et du couvert, effectuent des tâches ménagères et s’occupent éventuellement des enfants pour apprendre la langue et la culture, sont souvent victimes d’exploitation dans notre pays. C’est ce qu’affirme FAIRWORK Belgium ce jeudi. “Les familles d’accueil recherchent principalement de la main-d’œuvre bon marché pour les aider. L’altruisme est rarement le cas”, semble-t-il. L’organisation demande donc que les jeunes au pair soient reconnus comme salariés.

Pour être autorisés à séjourner en Belgique en tant qu’au pair, les jeunes qui ne viennent pas de l’Espace économique européen ou de la Suisse doivent être en possession d’un permis de travail valide. En 2022, 553 permis de travail B ont été délivrés dans notre pays, la majorité en Flandre. Par ailleurs, 502 visas Schengen de type D avec motif au pair ont été délivrés à des ressortissants de pays hors Union européenne, Islande, Monaco, Norvège, Liechtenstein ou Suisse. Les jeunes au pair originaires d’un autre pays de l’UE ne sont donc pas inclus dans ces chiffres.

FAIRWORK Belgium, connue jusqu’en 2018 sous le nom d’Organisation pour les travailleurs migrants sans papiers (ORCA), a été contactée depuis 2014 dans 578 dossiers au pair. Les contrôles des services d’inspection flamands montrent que les règles ne sont pas respectées dans plus d’un tiers des cas, mais des abus ont également été constatés en Wallonie et à Bruxelles.

“En théorie, un jeune au pair est une personne qui vient en Belgique pour apprendre la langue et la culture en vivant dans une famille. En échange du séjour dans la famille, on peut demander au jeune au pair d’aider au ménage”, explique FAIRWORK. Belgique. « La législation stipule que le jeune au pair peut effectuer des tâches au maximum vingt heures par semaine et quatre heures par jour. Elle ne mentionne pas de travail et ne précise pas quelles tâches peuvent être concernées. Le jeune au pair reçoit 450 euros d’argent de poche. Ce montant n’est pas indexé depuis 1999. »

FAIRWORK Belgium demande que les au pairs soient reconnus comme salariés. “Les tâches assignées aux jeunes au pair sont généralement perçues comme la responsabilité d’une femme dans un ménage et sont rarement considérées comme du travail dans notre société. Pourtant, c’est du travail et devrait être récompensé comme tel, même si ces tâches sont effectuées par un au couple jeune.”

2023-04-20 22:24:02
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