Une vidéo de l’ancienne journaliste de santé primée Nasibo Kabale vivant dans des conditions sordides a suscité un élan d’empathie et de sympathie de la part des Kenyans, la majorité d’entre eux proposant de l’aider à reprendre pied.
Nasibo a déclaré qu’elle s’était retrouvée dans cette situation après une crise de dépression en 2020 déclenchée par l’augmentation du nombre de décès dus à la pandémie de Covid-19 qui a eu des conséquences sur sa santé mentale.
L’ancienne journaliste santé de NTV a déclaré que certains de ses collègues avaient été licenciés au plus fort de la pandémie mondiale et qu’au cours de cette période, elle s’est rendu compte qu’elle ne pouvait pas faire face à la situation, ce qui lui a valu d’être hospitalisée et mise sous antidépresseurs.
« Après cela, je suis allée travailler deux fois, puis j’ai arrêté à la troisième tentative », a-t-elle déclaré.
Nasibo, 26 ans, était l’un des travailleurs de première ligne pendant la pandémie dans le secteur des médias et était en première ligne pour informer quotidiennement les Kenyans de l’actualité nationale et mondiale.
C’était à une époque où la distanciation sociale, la désinfection, le lavage des mains et le port du masque faisaient partie de l’humanité.
Nasibo a expliqué que cette nouvelle façon de faire les choses a aggravé son état et a mis à rude épreuve sa relation avec sa fille qui reste désormais avec son père.
« Elle est en classe de seconde maintenant, elle va très bien mais je suis sûre qu’elle manque d’amour maternel. Je ressentirais la même chose si j’étais à sa place », a-t-elle déclaré.
Nasibo a déclaré qu’elle n’a pas pu obtenir l’aide qu’elle désirait, en partie parce que les gens ne comprennent pas que la dépression est une véritable maladie.
« Ils pensent que vous vous apitoyez peut-être sur votre sort et j’ai appris que parfois, quand vous êtes déprimé, les gens vous abandonnent », a-t-elle déclaré.
Nasibo a déclaré qu’elle aimerait revenir à ce qu’elle fait le mieux, mais pas à la télévision – le podcasting et le vlogging – si elle obtient l’équipement nécessaire.
« J’étais écrivaine, mais les médias évoluent, les gens n’achètent même plus de journaux, alors j’aimerais faire quelque chose en parallèle avec le domaine des podcasts », a-t-elle déclaré.
Nasibo a déclaré qu’elle avait déjà une lampe annulaire et que tout ce dont elle avait besoin maintenant était un bon téléphone et un microphone et elle serait de retour aux affaires.
Les Kenyans, dirigés par le comédien et philanthrope Eric Omondi, ont répondu positivement à son appel à l’aide et ont proposé de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider Nasibo à reprendre pied.
« C’est triste. S’il vous plaît, aidez-moi à la retrouver. Relevons-la et rendons-lui son éclat », a déclaré Omondi.
« J’ai pleuré. Malheur ! Que pouvons-nous faire ? Où est-elle ? », a ajouté la musicienne gospel Vicky Kitonga.
« Ce qui est bien c’est qu’elle peut encore très bien s’exprimer, tout n’est pas perdu. Un peu de soutien et elle sera sur pied ! Grâce à Dieu ! » a ajouté un utilisateur d’Instagram.
« Tupewe est une star. Elle est très respectueuse et a bon cœur. Que Dieu la bénisse comme il l’a fait pour Job », a ajouté un autre.
« Elle a toujours une très bonne énonciation et une très bonne diction, qu’elle reçoive l’aide dont elle a besoin et qu’elle mérite. Elle est toujours une championne », a-t-il ajouté.
