Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré aux journalistes lors d’un briefing régulier dans la capitale chinoise jeudi 10 novembre que la Chine “attache de l’importance à la proposition américaine d’organiser une réunion entre les deux chefs d’Etat à Bali”.
“Actuellement, les deux parties maintiennent la communication à cet égard”, a déclaré Zhao.
Il a ajouté que Taïwan restait le “cœur des intérêts fondamentaux de la Chine”.
“Nous sommes disposés à travailler avec la partie américaine pour réaliser le respect mutuel, la coexistence pacifique, la coopération gagnant-gagnant, tout en défendant résolument nos propres intérêts en matière de souveraineté, de sécurité et de développement”, a-t-il déclaré.
La présence de Xi n’a pas encore été confirmée par le ministère chinois des Affaires étrangères, qui annonce normalement ses plans de voyage peu de temps avant qu’ils ne se produisent, mais on s’attend à ce qu’il soit présent.
“Je m’attends à ce que Xi Jinping arrive au G20 avec confiance grâce au mandat renouvelé qu’il vient de recevoir du Parti communiste chinois”, a déclaré Drew Thompson, chercheur invité à l’Université nationale de Singapour.
Biden a semblé mercredi confirmer une réunion avec Xi en marge du G20, affirmant qu’il évaluerait les “lignes rouges” de Xi pour réduire le potentiel de conflit après la montée des tensions à Taiwan.
Cependant, les experts ne s’attendent à aucune percée pour résoudre les différends à long terme.
“Les divergences politiques entre les États-Unis et la Chine sont profondes (…) Une réunion en marge d’une réunion multilatérale (n’est) pas le lieu pour résoudre de telles divergences stratégiques”, a déclaré Thompson.
“Il y a certainement des avantages à l’engagement, comme une meilleure compréhension de ce que chaque partie attend de l’autre, ce qui peut, espérons-le, réduire les malentendus et éviter les erreurs de calcul.”
