Les maladies à transmission vectorielle : une menace croissante et des stratégies de préventionLes maladies à transmission vectorielle, telles que le paludisme ou le chikungunya, sont responsables d’un grand nombre de décès chaque année dans le monde. Ces maladies sont principalement transmises par des moustiques, qui sont également les principaux vecteurs de ces parasites et virus.Au cours des dernières années, ces maladies ont connu une augmentation significative en Europe et en France. De plus, elles se propagent aujourd’hui dans des régions où les moustiques n’étaient pas traditionnellement présents. Le réchauffement climatique semble également contribuer à cette propagation, en favorisant le développement des moustiques et la multiplication des virus.La prévention de ces maladies repose sur différentes stratégies. L’utilisation de protections individuelles, telles que des vêtements couvrants et des moustiquaires traitées, est recommandée dans les zones endémiques. Les répulsifs anti-moustiques sont également efficaces pour réduire les piqûres. Cependant, il est important de ne pas en abuser et de choisir des produits adaptés à son propre degré de sensibilité aux piqûres.La lutte contre les lieux de ponte des moustiques est également essentielle pour réduire leur population. En limitant le nombre de points d’eau stagnante, on réduit les opportunités de reproduction des moustiques à proximité.En revanche, certaines méthodes de prévention, comme les applications de répulsifs à télécharger sur smartphone, ne sont pas recommandées. Les ondes sonores produites par ces applications n’ont pas prouvé leur efficacité contre les moustiques femelles, responsables des piqûres. Il est donc préférable de se tourner vers des méthodes de prévention éprouvées.Enfin, il est important de noter que certaines personnes sont plus attractives pour les moustiques que d’autres. Les différences génétiques, l’odeur corporelle, l’alimentation et même la grossesse sont autant de facteurs qui peuvent influencer l’attrait des moustiques. Il est donc important de prendre en compte ces variations individuelles pour optimiser sa protection contre les piqûres.En conclusion, les maladies à transmission vectorielle constituent une menace croissante dans le monde. La prévention repose sur des mesures individuelles de protection, la lutte contre les lieux de ponte des moustiques et l’utilisation de répulsifs. Il est également important de comprendre que chacun peut avoir une attractivité différente pour les moustiques, ce qui nécessite une adaptation des méthodes de prévention.

Les maladies à transmission vectorielle : une menace croissante et des stratégies de préventionLes maladies à transmission vectorielle, telles que le paludisme ou le chikungunya, sont responsables d’un grand nombre de décès chaque année dans le monde. Ces maladies sont principalement transmises par des moustiques, qui sont également les principaux vecteurs de ces parasites et virus.Au cours des dernières années, ces maladies ont connu une augmentation significative en Europe et en France. De plus, elles se propagent aujourd’hui dans des régions où les moustiques n’étaient pas traditionnellement présents. Le réchauffement climatique semble également contribuer à cette propagation, en favorisant le développement des moustiques et la multiplication des virus.La prévention de ces maladies repose sur différentes stratégies. L’utilisation de protections individuelles, telles que des vêtements couvrants et des moustiquaires traitées, est recommandée dans les zones endémiques. Les répulsifs anti-moustiques sont également efficaces pour réduire les piqûres. Cependant, il est important de ne pas en abuser et de choisir des produits adaptés à son propre degré de sensibilité aux piqûres.La lutte contre les lieux de ponte des moustiques est également essentielle pour réduire leur population. En limitant le nombre de points d’eau stagnante, on réduit les opportunités de reproduction des moustiques à proximité.En revanche, certaines méthodes de prévention, comme les applications de répulsifs à télécharger sur smartphone, ne sont pas recommandées. Les ondes sonores produites par ces applications n’ont pas prouvé leur efficacité contre les moustiques femelles, responsables des piqûres. Il est donc préférable de se tourner vers des méthodes de prévention éprouvées.Enfin, il est important de noter que certaines personnes sont plus attractives pour les moustiques que d’autres. Les différences génétiques, l’odeur corporelle, l’alimentation et même la grossesse sont autant de facteurs qui peuvent influencer l’attrait des moustiques. Il est donc important de prendre en compte ces variations individuelles pour optimiser sa protection contre les piqûres.En conclusion, les maladies à transmission vectorielle constituent une menace croissante dans le monde. La prévention repose sur des mesures individuelles de protection, la lutte contre les lieux de ponte des moustiques et l’utilisation de répulsifs. Il est également important de comprendre que chacun peut avoir une attractivité différente pour les moustiques, ce qui nécessite une adaptation des méthodes de prévention.

Les maladies à transmission vectorielle, c’est-à-dire des maladies humaines provoquées par des parasites, des virus ou des bactéries transmis par des vecteurs arthropodes, sont responsables de plus de 17% des maladies infectieuses dans le monde, et provoquent plus d’un million de décès chaque année. Les moustiques constituent de loin le principal vecteur de ces maladies, parmi lesquelles on peut citer le paludisme, le chikungunya, le virus Zika ou la fièvre jaune.

Ces maladies sont-elles en augmentation à travers le monde, et notamment en France, comme les gros titres de l’actualité semblent le suggérer ? Comment s’en protéger, quelles stratégies ont fait leurs preuves contre les piqûres de moustiques ? Suffit-il simplement de mettre du répulsif anti-moustiques ou bien de télécharger une application sur son smartphone pour repousser ces insectes ? Canal Détox se penche sur ces questions.

Un plus grand nombre de cas, plus dispersés
Récemment, c’est plutôt le virus du Nil occidental qui a fait la une de l’actualité, se propageant dans le sud de la France, avec l’apparition d’un cas autochtone pour la première fois dans le territoire de la Nouvelle-Aquitaine. La région s’était déjà illustrée l’an dernier avec un premier cas autochtone du virus Usutu, un virus à ARN considéré comme émergent.

De manière générale, les maladies transmises par les moustiques sont en hausse en Europe et en France depuis plusieurs années, avec une accélération très nette en 2022. En effet, cette année-là, il y a eu 66 cas autochtones de dengue en France métropolitaine, soit le double du nombre de cas cumulés sur les quinze années précédentes. Alors que la dengue est la maladie virale transmise par les moustiques la plus répandue dans le monde, la reprise du trafic aérien et les flux de voyageurs ont aussi favorisé l’augmentation du nombre de cas importés (272 cas au total).

Par ailleurs, les cas de dengue sont aujourd’hui beaucoup plus dispersés géographiquement, ils ne sont plus uniquement circonscrits au pourtour méditerranéen. Notons que la population de moustiques tigres, responsable de la transmission de la dengue mais aussi du virus Zika et du Chikungunya a été identifiée dans 71 départements, ce qui représente un plus grand risque de la diffusion de ces maladies sur tout le territoire.

Nous sommes donc dans une situation où le nombre de cas de maladies à transmission vectorielle est de plus en plus important, avec un risque de propagation à des régions où les moustiques n’étaient traditionnellement pas présents. Le réchauffement climatique serait un facteur aggravant à la fois parce qu’un climat chaud est propice au développement des moustiques et parce que des températures élevées favorisent la multiplication des virus au sein des moustiques.

Traitements et prévention : quelles stratégies ?
Si des traitements existent pour certaines maladies transmises par les moustiques, l’arsenal thérapeutique demeure encore limité dans la plupart des cas. Ainsi par exemple, le seul vaccin contre le virus du Nil occidental disponible est à destination des chevaux mais pas de l’humain, tandis que pour la dengue, le degré d’efficacité de la vaccination varie d’une personne à l’autre.

La prévention des piqûres est dans ce contexte une stratégie incontournable pour réduire la transmission et l’impact de ces maladies. Elle passe notamment par l’utilisation de protections individuelles, dont l’usage de vêtements amples couvrants et de moustiquaires traitées avec des insecticides dans les zones endémiques, mais aussi de répulsifs anti-moustiques.

Par exemple, depuis 2005, plus de 2 milliards de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été distribuées dans le monde pour prévenir le paludisme. Toutes ces moustiquaires ont été traitées avec une seule classe d’insecticide : les pyréthrinoïdes. En 2015, une modélisation publiée dans Nature a souligné que ces moustiquaires ont été à l’origine de la plupart des reculs des cas de paludisme observés entre 2005 et 2015, en particulier dans les zones de transmission modérée à élevée. Toutefois, depuis 10 ans, cette progression a nettement ralenti. Cela s’explique notamment parce que les moustiques sont désormais résistants aux pyréthrinoïdes dans de nombreuses régions, ce qui implique l’utilisation de moustiquaires traitées avec d’autres ingrédients actifs. Dans le même temps, la liste des insecticides autorisés s’est réduite, des données scientifiques ayant montré l’impact délétère de certains produits sur l’environnement.

Un autre axe très important de la prévention consiste à lutter contre les lieux de ponte des moustiques, en particulier à agir pour limiter le nombre de points d’eau stagnante, qui sont propices au développement et à la diffusion de moustiques dans le périmètre proche (les moustiques n’étant pas capables de voler plus d’une centaine de mètres).

De nombreux répulsifs olfactifs sont également disponibles sur le marché, notamment des produits à appliquer sur la peau (sprays, crèmes…) ou à diffuser dans l’environnement immédiat (bougies, prises électriques…). Si ces produits ont montré leur efficacité pour réduire les piqûres de moustiques, il s’agit tout de même de produits chimiques qu’il convient de ne pas utiliser en trop grande quantité. Par ailleurs, ils n’ont pas le même degré d’efficacité pour tout le monde, et la protection qu’ils confèrent est limitée dans le temps.

Face à cela, la recherche sur de nouveaux répulsifs est en plein essor, mais certaines dérives sont observées. L’une des plus notables, actuellement, est la popularité grandissante d’applications smartphones à télécharger, qui diffuseraient des ondes à basse fréquence pour repousser les moustiques. Cette idée de combattre les moustiques par le son et les ondes n’est pas nouvelle, et basée sur un argument simple : ces dispositifs seraient efficaces parce qu’ils imiteraient les ondes sonores produites par les battements d’ailes des moustiques mâles ou des lib
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2023-08-09 11:01:29

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