2024-09-13 13:10:01
Lors d’une cérémonie pleine de humour et sciencele Massachusetts Institute of Technology (MIT) a accueilli la 34e édition des prix Ig Nobel, récompenses qui célèbrent découvertes scientifiques inhabituels. Cette année, l’un des prix les plus médiatisés a été décerné à une équipe de scientifiques japonais qui ont révélé que certains mammifèrescomme le rats et porcsils peuvent respirer par l’anus. Cette découverte surprenante, basée sur des études réalisées avec ces animaux, a incité des essais cliniques à explorer son potentiel dans le traitement de l’insuffisance respiratoire humaine.
Les mammifères peuvent absorber l’oxygène par le rectum
L’équipe, dirigée par Ryo Okabe de l’Université médicale de Tokyo, s’est inspirée du mécanisme de respiration intestinale de certains poissons comme la brotola, une espèce qui survit dans des environnements à faible oxygénation. Cette étude révolutionnaire a démontré que, dans des conditions hypoxiques, les mammifères peuvent absorber l’oxygène par le rectum par deux méthodes : administration intrarectale d’oxygène ou de liquide contenant du perfluorocarbone oxygéné. Jusqu’à présent, les tests n’ont été effectués que sur des rongeurs et des porcs, mais les chercheurs estiment que cette procédure pourrait améliorer le survie chez les patients les humains avec insuffisance respiratoire. Okabe a noté que les effets secondaires de cette méthode sont comparables à ceux d’un lavement, sans complications majeures.
Une recherche qui « fait d’abord rire, puis fait réfléchir »
Les prix Ig Nobel, décernés par le magazine humoristique scientifique « Annals of Improbable Research », se caractérisent par la reconnaissance de recherches qui, selon les mots de leurs organisateurs, « font d’abord rire, puis font réfléchir ». Cette année, outre l’étude japonaise, la recherche a également été récompensée inhabituel. Parmi eux, se distingue une étude française qui a révélé que les cheveux humains ont tendance à tourbillonner dans le sens des aiguilles d’une montre, un phénomène qui diminue dans l’hémisphère sud.
Un autre prix a été décerné à un projet qui étudiait la faisabilité du guidage missiles en utilisant pigeons vivantsune proposition qui rappelle les anciennes théories militaires de Seconde Guerre mondiale. Une étude botanique sur des plantes imitant la forme d’autres plantes artificielles a également été reconnue, remettant en question les limites entre ce qui est naturel et ce qui est créé par l’homme.
Les vers « ivres » se déplacent plus lentement
Dans le domaine de la chimie, Tess Heeremans, de l’Université d’Amsterdam, a été récompensée pour ses recherches sur le vitesse transport convectif utilisant vers. Leur expérience consistait à comparer la vitesse de vers exposés à l’éthanol avec celle de vers sobres. Les résultats, comme prévu, ont montré que vers “ivre” avec ils ont déménagé plus loin lentement et ils atteignirent 50 secondes puis jusqu’à la ligne d’arrivée, ce qui a suscité rires et curiosité parmi les participants.
La cérémonie, qui s’est déroulée au prestigieux MIT, a été un événement riche en divertissements. Y ont participé d’anciens lauréats et experts de l’Ig Nobel qui ont expliqué leurs recherches en seulement 24 secondes, puis les ont résumées en sept mots.
Pour beaucoup, ces récompenses sont une façon de voir le côté amusant de la science.
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