08 apr 2023 om 23:17Update: 4 uur geleden
En Israël, des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue samedi pour protester contre les réformes législatives que le gouvernement de droite veut mettre en place. Les manifestations, qui durent depuis des mois, couronnent une semaine encore plus tendue.
Les manifestations surviennent dans un contexte de violence croissante en Israël, à Jérusalem et en Cisjordanie. Environ 250 Palestiniens et 43 Israéliens ont été tués l’année dernière.
Le centre des manifestations est Tel-Aviv, où la manifestation a commencé samedi par une minute de silence pour les victimes de deux attentats vendredi. Dans la ville côtière israélienne, une personne a été tuée et sept blessées vendredi soir après qu’un Israélien arabe a foncé sur des touristes en voiture. L’agresseur a été abattu.
Plus tôt dans la journée, une attaque contre la Cisjordanie occupée par Israël a tué deux jeunes sœurs anglo-israéliennes.
Attaques en réponse aux raids sur la mosquée Al Aqsa
Les attaques étaient une réponse palestinienne aux raids israéliens sur la mosquée Al Aqsa de Jérusalem mercredi et jeudi. Au moment des raids, les musulmans priaient dans la mosquée pendant leur mois sacré du Ramadan. Plusieurs Palestiniens ont été blessés et les troupes israéliennes ont procédé à des centaines d’arrestations.
En réponse à la violence à la mosquée Al Aqsa, des roquettes ont été tirées depuis et vers le Liban, Israël et la bande de Gaza occupée. L’armée israélienne a déclaré samedi que trois roquettes avaient été tirées sur Israël depuis la Syrie. L’un d’eux s’est retrouvé sur les hauteurs du Golan.
Un Palestinien de 20 ans a également été abattu par des soldats israéliens samedi soir lors d’un affrontement entre l’armée et un groupe de Palestiniens en Cisjordanie occupée. Ceci est rapporté par le ministère palestinien de la Santé.
Les réformes juridiques temporairement reportées
Les manifestants en Israël protestent contre le gouvernement de droite et les réformes juridiques controversées qui donnent plus de pouvoir au gouvernement aux dépens du pouvoir judiciaire.
En raison des manifestations de masse et après une grève générale, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reporté le projet de loi à la fin du mois dernier pour créer « un espace de dialogue ».