Le Dow Jones a augmenté de 0,50%, le Nasdaq a augmenté de 1,90% et le S&P 500 a augmenté de 0,99%.
L’inflation a continué de ralentir en juin aux États-Unis, à 3,0% sur un an en juin, selon l’indice PCE, privilégié par la Fed.
Hors alimentation et énergie, l’inflation atteint encore 4,1%, mais elle est nettement inférieure aux 4,6% enregistrés en mai et légèrement inférieure aux 4,2% prévus par les économistes.
Après la publication de ces chiffres, “nous ne prévoyons pas de nouvelle hausse des taux de la Fed d’ici la fin de l’année, mais les banquiers centraux n’hésiteront pas à resserrer leur politique monétaire si les prochaines données surprennent à la hausse”, a commenté Oren Klachkin, d’Oxford Economics.
En réaction, les rendements obligataires ont baissé. Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans est redescendu à 3,95%, contre 3,99% la veille.
“Toute la semaine, les informations que nous avons reçues laissent envisager un scénario idéal pour l’économie”, a résumé Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.
“L’inflation ralentit, les consommateurs continuent de dépenser, et les résultats des entreprises ont été décents”, a-t-il détaillé, “cette combinaison est favorable aux marchés.”
L’indice de confiance des consommateurs a bondi à 71,6 points en juillet, contre 64,4 points le mois précédent, selon une enquête de l’Université du Michigan.
Après une pause ces dernières semaines, les grandes valeurs du Nasdaq ont repris le dessus vendredi, en particulier Meta (+4,42%), Tesla (+4,42%) et Microsoft (+2,31%).
Le marché new-yorkais a également été favorable à la société spécialisée dans l’analyse de données Palantir (+10,28%), l’un des fleurons de l’intelligence artificielle, suite à une note positive des analystes de Wedbush Securities.
Quant au Dow Jones, il a été soutenu par le géant des produits d’hygiène et d’entretien Procter & Gamble (+2,83%), dont les résultats ont dépassé les attentes au quatrième trimestre de son exercice fiscal, grâce à de nouvelles hausses de prix.
L’entreprise de Cincinnati prévoit même une croissance supérieure (de 3 à 4%) pour son exercice fiscal 2024 par rapport à l’exercice précédent (2%).
Autre moteur de l’indice phare de Wall Street, Intel (+6,60%) a surpris les analystes en renouant avec les bénéfices après deux trimestres de pertes, grâce à une légère reprise de la demande d’ordinateurs et de serveurs pour les centres de données.
En revanche, le Dow Jones n’a pas pu compter sur les compagnies pétrolières Exxon Mobil (-1,80%) et Chevron (-0,49%), qui ont été affectées par une forte baisse de leurs résultats au deuxième trimestre, après une année 2022 exceptionnelle marquée par l’invasion russe en Ukraine et la hausse des prix du pétrole.
Même si ses bénéfices nets ont dépassé les attentes, Chevron n’était pas mieux loti que son concurrent ExxonMobil, dont les résultats ont été inférieurs aux prévisions.
Le constructeur automobile Ford a reculé (-3,39%), malgré des résultats meilleurs que prévu au deuxième trimestre et une hausse des prévisions annuelles, en raison des pertes générées par la division des véhicules électriques.
Le constructeur automobile chinois XPeng, coté à Wall Street, a continué d’être recherché (+15,68%) après l’annonce d’un partenariat avec Volkswagen.
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