L’indice Dow Jones a augmenté de 1,26% à 34 408,06 points et le S&P 500 de 1,22% à 4 425,84 points, tandis que le Nasdaq a progressé de 1,15% à 13 782,82 points, atteignant son niveau le plus élevé depuis avril 2022.
“Les investisseurs regardent ce que fait la Fed plutôt que ce qu’elle dit. Les actes sont plus forts que les mots”, a déclaré Jack Ablin de Cresset Capital.
Mercredi, la banque centrale américaine a maintenu les taux inchangés dans une fourchette de 5,00% à 5,25% pour la première fois depuis plus d’un an, mais les prévisions moyennes du Comité monétaire prévoient encore une hausse à 5,60% d’ici la fin de l’année, ce qui signifierait deux nouvelles augmentations de 25 points de base.
“Je pense que les marchés en concluent que la Fed est déterminée à ne pas laisser l’inflation augmenter et qu’elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour la contenir, mais ils constatent également que l’inflation évolue dans la bonne direction”, a noté Tom Cahill de Ventura Wealth Management.
Non seulement les indices boursiers ont bondi, mais le dollar s’est fortement affaibli en raison de la hausse des taux de la BCE. Une baisse du billet vert est généralement favorable aux actions.
“Si l’on regarde les taux d’intérêt” sur le marché obligataire, “ils sont en baisse”, a également remarqué Tom Cahill. “Non seulement le marché boursier ne croit pas que la Fed pourra augmenter les taux encore deux fois, mais le marché obligataire non plus”, a-t-il souligné.
Les rendements des bons du Trésor américain à dix ans se sont détendus à 3,71% contre 3,78% la veille. Les rendements à deux ans sont passés à 4,63% contre 4,68%.
Les investisseurs ont également assimilé un flux d’indicateurs jeudi, notamment les ventes au détail aux États-Unis pour mai, qui ont augmenté plus que prévu (+0,3%).
Autre bonne nouvelle en ce qui concerne l’inflation, les prix à l’importation ont diminué de 0,6% le mois dernier.
Enfin, la Chine a pris des mesures de relance de son économie en abaissant un taux de référence pour les prêts à moyen terme et en injectant des liquidités dans son économie.
En ce qui concerne les valeurs, les onze secteurs du S&P ont terminé en hausse, la santé, la communication et l’industrie étant en tête.
Un vent de renouveau a soufflé avec l’introduction en bourse très réussie de Cava, une chaîne de restauration rapide de cuisine méditerranéenne.
Le cours introduit à 22 dollars a presque doublé pour terminer à 43,78 dollars, ce qui valorise cette enseigne de plus de 260 restaurants, créée en 2011 mais pas encore rentable, à 4,8 milliards de dollars.
Son concurrent, la chaîne Sweetgreen, introduite en bourse en 2021, a connu des difficultés (-4,22%).
Le titre de Goldman Sachs, qui était en forme en journée, a ralenti sa progression (+0,39%) après un article du Wall Street Journal indiquant que la Fed et la SEC examinaient la manière dont la banque avait traité le cas de la banque régionale SVB avant sa faillite.
Le groupe de logiciels Adobe a clôturé en hausse de 2,37% à 490,91 dollars juste avant d’annoncer des résultats supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre, soutenus par une forte demande pour l’activité dans le cloud. Dans les échanges électroniques après la clôture, le titre a encore augmenté de 3,42%.
Sur le Nasdaq, Microsoft a augmenté de 3,19% à 348,10 dollars, faisant atteindre à la méga-capitalisation un nouveau record de près de 2 600 milliards de dollars.
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