Les médecins de la diaspora s’engagent pour la santé des Marocains résidants à l’étranger

Les médecins de la diaspora s’engagent pour la santé des Marocains résidants à l’étranger

L’idée a été en gestation pendant une dizaine d’années et a finalement été concrétisée lors de sa deuxième session. Les médecins de la diaspora souhaitent réinventer l’approche de la question de la santé des Marocains résidant à l’étranger grâce à une nouvelle doctrine.

Cette deuxième session, qui s’est tenue le samedi 8 juillet à la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Casablanca-Settat (CCISCS) sous le slogan “La solidarité est une valeur qui nous connaît bien”, a permis de discuter de la situation d’accès des migrants aux services de santé au Maroc et de créer un lien de confiance sanitaire avec les Marocains résidant à l’étranger aux quatre coins du monde.

Ce fut également l’occasion de présenter l’Association Bank de solidarité, initiatrice de l’événement en partenariat avec la Fondation SAID, dont la mission est d’aider les laissés-pour-compte de la société ainsi que les migrants et réfugiés, tant au niveau national qu’international.

Selon la direction de Bank de solidarité, les réfugiés et les migrants forment un groupe hétérogène et ont des besoins de santé différents de ceux des populations des pays d’accueil.

Originaire souvent de régions touchées par la guerre, les conflits, les catastrophes naturelles, la dégradation de l’environnement ou la crise économique, les réfugiés et les migrants entreprennent de longs et épuisants voyages au cours desquels l’accès à la nourriture, à l’eau, à l’assainissement et aux autres services essentiels est insuffisant, soulignent-ils.

Il s’agit là d’une situation déplorable qui accroît les risques de maladies transmissibles, notamment la rougeole, ainsi que les maladies d’origine alimentaire ou hydrique, et ils peuvent également être exposés aux risques d’accidents, d’hypothermie, de brûlures, de grossesses non désirées et de complications liées à l’accouchement, ainsi qu’à plusieurs maladies non transmissibles en raison des difficultés rencontrées pendant la migration et des politiques restrictives en matière d’entrée et d’intégration ainsi que de l’exclusion.

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