2024-10-31 11:33:00
mercredi 30 octobre 2024
Par Teresa ci-dessous
THÉÂTRE
Un grand rôle pour Aitana Sánchez-Gijón
“La Mère” fait partie de la trilogie de Florian Zeller dont on a vu le très applaudi “Le Père”, interprété d’abord par Héctor Alterio puis par José María Pou (et au cinéma par Anthony Hopkins, oscarisé). C’est désormais Aitana Sánchez-Gijón qui assume le rôle principal, un défi dont, selon les critiques, elle sort triomphante. Elle incarne une mère qui a construit sa vie autour de son fils et maintenant qu’elle quitte la maison, elle fait le point et examine ce qui lui reste, les restes de sa vie, de sa famille et de son mariage. Des questions l’assaillent comme : A-t-elle vécu pour elle-même ou pour les autres ? Est-ce que ça en valait la peine ? L’œuvre va au-delà du nid vide et questionne les limites de la solitude et de la raison. On ne sait pas toujours si ce qui se passe sur scène est réel ou dans la tête de la mère, qui souffre de dépression. Un personnage complexe avec lequel Aitana Sánchez-Gijón brille sous la direction de Juan Carlos Fisher. Le casting est complété par Juan Carlos Vellido, Alex Villazán (« Equus ») et Almudena Salort.
‘LA MADRE’ : Teatro Arriaga, du 31 octobre au 3 novembre, 19h00 (jeudi 19h30), de 13 à 26 euros.
La violence que nous portons à l’intérieur
« Presunto » a été le projet gagnant de la dernière édition d’Eszenabide, la vitrine dans laquelle les projets en développement sont présentés devant un jury spécialisé. Dix minutes ont suffi pour transmettre la tension que respire la première longue œuvre écrite par l’actrice Idoia Merodio. Il souhaitait plonger dans « les sous-sols sombres des êtres humains, ce moment où quelqu’un clique et devient une personne qu’il ne pensait pas être ». Pour ce faire, il place le terrain dans le sous-sol d’un cabinet d’avocats. La fille d’un avocat a subi une agression sexuelle sauvage et, lassés d’un système qu’ils considèrent comme « injuste et aveugle », ils font attacher et bâillonner le violeur présumé. L’œuvre, réalisée par Merodio elle-même avec Alfonso Díez et Aitor Borobia, pose la question de savoir s’il est légal de se faire justice soi-même, ainsi que d’autres questions plus personnelles. “Que feriez-vous si cela arrivait à vos filles ?” Dirigée par Olatz Beobide, la société assure que “ce n’est pas une histoire de bons et de méchants, elle comporte plusieurs couches”.
‘ALLÉGUÉ’ : Muxikebarri, samedi 2, 20h00, 8 euros.
Manuel Vicent comme source d’inspiration
Le Théâtre Barakaldo présente en Euskadi « Restos de un naufragio », un spectacle des Producciones Teatrales Viridiana basé sur les articles journalistiques que Manuel Vicent a publiés pendant quatre décennies. Le fil conducteur est un fils (interprété par Javier García) qui, après la mort de son père, retrouve un vieux dossier où il rassemblait les coupures de journaux qui l’avaient ému. Avec la dramaturgie et la mise en scène de Jesús Arbués, le voyage à travers la mémoire émotionnelle des deux personnages avance parallèlement aux articles que le père lisait à certains moments, à la frontière entre le théâtre et la chronique personnelle.
‘RESTES D’UNE EPAVE’ : Teatro Barakaldo, samedi 14h, 20h, de 12 à 15 euros.
Une maison en désordre
Agurtzane Intxaurraga est l’auteur et metteur en scène de cette production du Hika Teatroa qui arrive à l’Arriaga en basque. Il s’agit d’une tragi-comédie absurde sur l’amour, les soins et la maternité qui se déroule dans une maison où rien ne semble être à sa place. Les protagonistes sont en couple depuis trente ans et un jour elle rentre chez elle très perturbée en apprenant que son mari a invité sa mère à vivre dans leur maison. Regardez Gaztañaga, Jabi Barandiaran et Iñake Irastorza constituent le solide casting.
‘ZORRETAN’ : Teatro Arriaga (Scène ouverte), mercredi 6 novembre, 19h30, 18 euros.
Dansez sans limites
La production de la compagnie Cielo rasO ‘Hâmaïkà’, que l’on peut voir samedi à Durango, est un spectacle qui joue, comme on le fait beaucoup dans le théâtre et la littérature, avec le mélange total de fiction et de réalité, qui bénéficie d’une créativité absolue. liberté de continuer à entretenir l’enthousiasme, l’envie de faire, après plus d’une décennie de travail de l’entreprise. La frontière entre fiction et réalité peut être très fine et chaque pas peut signifier franchir cette frontière et entrer dans un monde très différent. Dans celui-ci créé par Cielo rasO, on fait référence à la répétition -hamaika, onze, est aussi une façon de faire référence à un grand nombre de fois, un nombre infini de fois- de la vie, et c’est en se répétant qu’ils vont comprendre les éléments de cette proposition dans laquelle la valeur de la différence, de la liberté et du genre est discutée.
« HAMAIKA » : samedi à 19h00 au Centre Culturel San Agustín, Durango. 10 euros.
Le dimanche, si le temps le permet, la danse envahit les rues de Santurtzi dans le cadre du Festival de Théâtre de la ville. Et cela en mélangeant le cirque et la musique traditionnelle avec Zirkozaurre, une compagnie et une école de cirque avec une longue histoire. « Harreman » est sa proposition de voyager à travers les racines, à travers l’identité, en utilisant différentes techniques qui visent ici à être interprétées sur des mélodies très reconnaissables.
‘HARREMAN’ : dimanche à 19h00 dans la zone piétonne du parc Santurtzi. Gratuit.
Par Gérardo Elorriaga ARTS PLASTIQUES
L’art de jouer
Le point de vue de David Hornback est multiple. Ceux qui viennent à la galerie Juan Manuel Lumbreras trouveront une œuvre polyédrique suggestive. Cet auteur américain aborde le portrait sans schémas préétablis. Il assure être ému par le jeu, mais nous, spectateurs, découvrons une approche expansive de l’image. L’exposition ‘Fleeting Moments’ nous offre l’opportunité de contempler le travail d’un photographe qui mélange les styles, allant du photojournalisme au pictorialisme, du reportage à l’esthétisme de la mode.
Cette exposition est un hymne à la liberté créative tant dans la forme que dans le concept lui-même. Le protagoniste a réuni cinquante personnes qui se consacrent aux arts plastiques dans leurs différentes disciplines et qui, en plus de poser, ont réfléchi à ce que signifie à la fois l’art et être artiste. Le résultat est exposé avec le naturel et la sobriété caractéristiques de l’auteur.
Nous avons rarement l’occasion d’apprécier sans équivoque une proposition qui semble être un éloge de la créativité, de la possibilité de retrouver notre esprit ludique et enfantin et d’expérimenter numériquement, avec l’appareil photo, le papier ou la toile, pour sonder l’âme de l’âme. modèles. Hornback nous rappelle que l’art est aussi un moyen d’échapper à ce qui est établi et que peu importe la façon dont on évalue le résultat.
‘FEETING MOMENTS’ : David Hornback, galerie Lumbreras, jusqu’au 5 décembre.
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