Les mesures d’asile sont-elles réalisables et font-elles une différence ? Un aperçu des plans de plus près

Compromis PVV et NSC

Par RTL Nieuws·il y a 47 minutes·Edit: il y a 0 minutes

© ANPRTL

Il y a toute une liste de mesures d’asile sur la table des partis de la coalition. Mais peuvent-ils être mis en œuvre et font-ils une grande différence ? Avec deux experts, nous énumérons ce qui est possible et ce qui ne l’est pas.

  • Certaines parties de la Syrie seront déclarées sûres avant la fin de l’année. Les personnes venant de ces régions déclarées sûres peuvent être renvoyées.

Le chercheur en migration Carolus Grütters de l’université Radboud de Nimègue est clair sur la faisabilité de cette mesure : “Impossible”. En effet, le déclarer sûr ne peut être fait que par pays entier, et non par région. “Il y a un arrêt récent de la Cour de Justice européenne qui dit : le pays tout entier doit être en sécurité, vous ne pouvez pas limiter cela à une petite partie.”

Le journaliste politique Floor Bremer souligne que la déclaration d’un pays sûr est effectuée par les responsables des Affaires étrangères et non par le cabinet. “De plus, c’est difficile, car il n’y a actuellement aucune représentation diplomatique néerlandaise en Syrie. Il n’y a ni yeux ni oreilles sur le terrain pour déterminer si le pays est sûr.”

De plus, même s’il était possible de déclarer la Syrie sûre, il serait très difficile de renvoyer les gens chez eux. “Le Danemark essaie également de le faire depuis des années, mais il n’a encore expulsé personne de force”, déclare Bremer. Et cette dernière solution pourrait présenter un avantage pour les partis de la coalition, car davantage de pays européens se demandent si cela est possible. “Le cabinet pourrait donc en bénéficier.”

Dans cette vidéo, des experts expliquent pourquoi les gens ne peuvent pas simplement être renvoyés en Syrie :

Nulle part en Syrie n’est totalement sûr, disent les experts.

  • Les permis de séjour permanents sont supprimés. Au lieu de cela, il n’y aura que des permis de séjour temporaires qui seront prolongés. La validité du titre de séjour est réduite à trois ans. Maintenant, cela fait encore cinq ans.

Selon le journaliste Bremer, cette mesure permettrait en tout cas d’aligner la politique sur celle des pays voisins, qui ont des délais tout aussi plus courts. Dans le même temps, elle souligne l’énorme charge supplémentaire qui pèse sur le Service d’immigration et de naturalisation (IND), qui devra désormais évaluer tous les trois ans si le permis de séjour peut être prolongé ou doit être refusé.

Grütters souligne également que cela ne fera qu’engendrer beaucoup de travail supplémentaire au sein de l’IND, une organisation déjà accablée par une lourde charge de travail. “C’est contre-productif. Cela prend du temps supplémentaire et l’organisation a déjà d’énormes retards. C’est un travail supplémentaire dont l’IND ne veut pas.”

  • Contrôles aux frontières instaurés aux Pays-Bas fin novembre sur la base de l’article 25 du code frontières Schengen.

Selon le chercheur Grütters, il existe deux types de contrôles aux frontières : aux frontières extérieures et à l’intérieur de l’UE. Il s’agit de ce dernier. “En Europe, il a été convenu qu’il existe une libre circulation des personnes, des biens et des services. Il n’y a donc pas de contrôles aux frontières au sein de l’UE. Une exception à cette règle est possible s’il existe une menace pour l’ordre public. Vous pouvez alors avoir des contrôles aux frontières. L’Allemagne l’a fait l’été dernier lors du Championnat d’Europe de football.”

Mais ce n’est que pour une durée limitée, explique Bremer. “Alors cela peut être fait pendant six mois.” Après cela, il faut que cela s’arrête, dit Grütters. Et plus important encore, qu’est-ce qui pourrait perturber l’ordre public aux Pays-Bas ? “Je ne vois pas ce qu’est ce trouble à l’ordre public”, affirme le chercheur.

“En outre, ces contrôles aux frontières provoquent d’énormes embouteillages à la frontière, avec des conséquences désagréables pour le trafic de marchandises, par exemple.”

  • Les demandeurs d’asile qui ont demandé l’asile ailleurs sont renvoyés.

“C’est la règle depuis des années selon les accords de Dublin. Mais cela ne fonctionne pas”, déclare Bremer. Grütters n’y voit pas non plus de nouveauté, si ce n’est qu’il n’est pas possible de mettre en œuvre cet accord dans la pratique.

  • De 50 à 100 cellules supplémentaires seront ajoutées pour les demandeurs d’asile déboutés et les immigrés illégaux.

Grütters qualifie cela de « tout à fait symbolique ». “Il faut du personnel pour faire ça. Il y a beaucoup de cellules, mais pas de personnel pour les faire. Si on veut faire ça, il faut en fait fermer les prisons pour que le personnel puisse travailler ici. De plus, cela ne concerne que quelques centaines de personnes. par année.” “.

De plus, la mesure existe déjà. Grütters souligne que des personnes peuvent être placées en détention pour migrants. “Mais il y a un délai maximum.”

L’approche pénale, qui fait de l’illégalité un délit punissable, est discutée depuis des années, mais elle n’est absolument pas possible. Mais cette discussion refait surface toutes les quelques années. »

L’article continue sous la vidéo.

  • La loi sur la propagation a été retirée cette année.

Selon le journaliste politique Bremer, il n’est pas possible de retirer la loi de dispersion cette année. “Pour ce faire, il faut une loi d’abrogation. Elle doit être adoptée et ils peuvent encore la soumettre cette année. Ensuite, elle doit encore être discutée et adoptée par la Chambre des représentants et le Sénat. Et au Sénat, la coalition Il n’y a pas encore de majorité. Cela prendra du temps, ce ne sera plus possible cette année.»

  • Le regroupement familial est limité : il ne sera plus possible pour les enfants majeurs de voyager par la suite.

Bremer pense que c’est l’une des mesures possibles. “Seul le groupe qui vous retient n’est pas si grand.” Grütters reconnaît également que cela est légalement possible. “Ils ne peuvent pas rendre cela impossible, mais ils peuvent rendre les choses beaucoup plus difficiles.”

  • Une « déclaration d’indésirabilité » plus rapide en cas de condamnation pénale.

“Une telle déclaration de caractère indésirable serait également légalement possible”, estime Bremer. “Cela arrive déjà”, déclare Grütters. “Il existe deux formes : l’une s’applique uniquement aux citoyens de l’UE. Ils reçoivent une peine et, une fois qu’ils l’ont purgée, ils sont déclarés indésirables. Si un demandeur d’asile est reconnu coupable et que sa demande d’asile est rejetée, il doit être renvoyé dans son pays d’origine. origine et se verra imposer une interdiction d’entrée.


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