Les migrants retrouvés dans un conteneur maritime à Rosslare ont disparu des services de l’État

Des sources de la Garda ont déclaré qu’aucune enquête n’avait été ouverte, car il n’est pas illégal pour eux de quitter leur logement fourni par l’État.

Cependant, JP O’Sullivan, responsable du groupe de défense contre la traite et la protection de l’enfance Mecpaths, a déclaré : « Il est très inquiétant d’apprendre qu’ils ont disparu – il y aurait des inquiétudes quant à une éventuelle exploitation.

« Ils ont déjà démontré leur vulnérabilité, qui a été si publiquement identifiée.

« Partout où il existe une vulnérabilité, une exploitation potentielle peut avoir lieu. »

Le directeur général du Conseil irlandais des immigrants, Brian Killoran, a déclaré que l’ensemble de l’incident mettait en évidence que “les gens prendront des décisions extraordinairement difficiles et des voyages extraordinairement difficiles pour essayer d’entrer quelque part”.

Des sources ont déclaré qu’il n’était pas inhabituel que des personnes disparaissent d’un logement public « très peu de temps après leur arrivée ».

Leur disparition du logement de Dublin est similaire à un incident survenu en 2019, lorsque 16 passagers clandestins avaient été retrouvés à l’arrière d’un camion voyageant de Cherbourg à Rosslare.

Quinze ont demandé une protection internationale et se sont vu proposer un hébergement dans un centre de placement direct de Dublin, mais un certain nombre d’entre eux ont rapidement quitté le centre.

Dans le dernier cas en date, les migrants ont été retrouvés lundi dans le port de Rosslare après qu’un appel téléphonique ait été reçu par les services d’urgence britanniques depuis l’intérieur du conteneur réfrigéré.

Les 14 personnes craignaient de manquer d’oxygène, mais ont réussi à percer un trou d’air sur le côté du conteneur pour assurer leur survie. Le groupe comprenait 10 Kurdes d’Iran et d’Irak, une personne de Turquie et trois du Vietnam.

Tusla a été informée de la présence de deux enfants, âgés de quatre et six ans, qui faisaient également partie du groupe.

Le ministère de la Justice a déclaré qu’il ne commentait pas les cas individuels, mais a ajouté : « Lorsque un logement d’État est fourni dans de telles circonstances, personne n’est tenu de rester dans ce logement. »

Pendant ce temps, le Taoiseach Leo Varadkar a déclaré qu’aucun Ukrainien ne serait renvoyé d’Irlande « jusqu’à ce que le pays soit en sécurité ».

« Il y a certaines régions du pays où la guerre fait rage chaque jour », a-t-il déclaré.

« Il y a d’autres régions du pays où ils sont soumis à des attaques intermittentes à la roquette. Je ne pense pas qu’il existe une région de l’Ukraine suffisamment sûre pour renvoyer les gens. C’est une autre chose s’ils décident de rentrer chez eux… c’est une tout autre chose que de renvoyer quelqu’un en Ukraine.»