Des températures plus élevées pourraient rendre les répulsifs naturels moins efficaces contre les moustiques, selon une nouvelle étude.
Des chercheurs ont découvert qu’un récepteur de la douleur appelé TRPA1 devient moins sensible chez les moustiques lorsqu’ils sont exposés à la chaleur, ce qui signifie que les signaux chimiques qui déclenchent généralement les comportements d’évitement des insectes sont moins susceptibles de s’activer fortement [3].
le TRPA1, également connu sous le nom de « récepteur wasabi », aide les animaux à détecter la chaleur nocive et les produits chimiques dangereux. Chez l’humain, ce récepteur peut provoquer une irritation des yeux et de la peau. Chez les moustiques, il influence les hôtes que les insectes trouvent les plus attirants, en particulier ceux qui ne sont pas protégés par des répulsifs qui les éloignent.
« Ce que nous avons constaté, c’est que les produits chimiques n’étaient pas capables d’activer le récepteur wasabi du moustique aussi efficacement lorsque les températures dépassaient le seuil d’activation thermique. Le moustique trouverait donc certains répulsifs moins irritants par temps chaud. »
Les répulsifs classiques créent une barrière chimique qui décourage la proximité et empêche les moustiques d’atteindre leur cible. Cependant, comme leurs récepteurs sont désensibilisés par des températures plus chaudes, les substances naturelles comme le citronellal et l’huile de cataire, connues pour leurs propriétés répulsives, seraient moins efficaces [1].
« Les produits contenant ces ingrédients peuvent être moins efficaces si vous les utilisez à des températures considérées comme des événements de chaleur extrême. » De plus, avec le réchauffement climatique, des périodes de reproduction plus longues par saison aggraveront la propagation des maladies transmises par les moustiques.
les chercheurs ont découvert les changements en retirant les récepteurs TRPA1 des moustiques et en les injectant dans des ovocytes de grenouilles, une technique souvent utilisée pour fabriquer des protéines réceptrices en laboratoire.
Ensuite, ils ont testé la réaction des récepteurs au citronellal et à l’huile de cataire à des températures normales et élevées. Les récepteurs ont été activés, mais étaient moins sensibles aux substances à des températures plus élevées. « C’était très proche de ce que nous avions prédit. »
Dans une seconde expérience, les chercheurs ont étudié la réaction de moustiques femelles adultes confrontés à l’un ou l’autre répulsif à différentes températures. Lorsque les températures dépassaient 32 degrés Celsius, les moustiques étaient moins susceptibles d’éviter les substances, ce qui suggère qu’ils pourraient se comporter de la même manière dans la nature.Il existe une défense contre les piqûres de moustiques. Lorsque l’équipe a testé un répulsif synthétique appelé DEET, elle a constaté que, comme il n’interagit pas avec le récepteur wasabi pour repousser les moustiques, son efficacité n’était pas affectée par des températures plus élevées.
« Cela suggère que pendant les jours les plus chauds de l’année, vous devriez probablement vous en tenir à un répulsif synthétique plus classique et éviter d’utiliser un produit naturel contenant de la citronnelle ou de l’huile de cataire. »
L’équipe continuera à étudier les mécanismes spécifiques de la désensibilisation du récepteur TRPA1 induite par la température, et elle espère étudier le phénomène de manière plus approfondie, potentiellement avec l’aide de participants humains.
« Plus nous en apprenons sur les mécanismes par lesquels ces produits naturels agissent,cela peut nous aider à déterminer lesquels seraient les meilleurs à utiliser dans certaines conditions. Comprendre ces limites peut potentiellement sauver des vies. »
L’efficacité des répulsifs naturels contre les moustiques diminuée par la chaleur
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Une nouvelle étude révèle que les températures élevées réduisent l’efficacité des répulsifs naturels contre les moustiques. Cette découverte est liée à la sensibilité du récepteur TRPA1, aussi appelé “récepteur wasabi”, chez les moustiques. ce récepteur, impliqué dans la détection de la chaleur et de produits chimiques nocifs, devient moins sensible à des températures supérieures à un certain seuil.
Le rôle du récepteur TRPA1
Le récepteur TRPA1 joue un rôle crucial dans la réaction des moustiques aux répulsifs. Lorsqu’il est activé par des substances répulsives comme le citronellal et l’huile de cataire,il déclenche un comportement d’évitement chez l’insecte. Cependant, la chaleur diminue l’efficacité de l’activation de ce récepteur. Conséquence : les moustiques sont moins sensibles aux répulsifs naturels par temps chaud. Les chercheurs ont observé ce phénomène à des températures supérieures à 32 degrés Celsius.
Répulsifs naturels vs. synthétiques
Contrairement aux répulsifs naturels, les répulsifs synthétiques comme le DEET ne semblent pas être affectés par la température. L’efficacité du DEET reste constante, même par temps chaud, car il n’interagit pas avec le récepteur TRPA1. Cette différence met en évidence l’importance de choisir le type de répulsif en fonction des conditions météorologiques.
Recommandations
Pour une protection optimale contre les piqûres de moustiques lors de fortes chaleurs, il est conseillé d’opter pour des répulsifs synthétiques comme le DEET. L’utilisation de répulsifs naturels contenant du citronellal ou de l’huile de cataire doit être évitée pendant les périodes de chaleur extrême.
Tableau récapitulatif
| Type de répulsif | Efficacité à haute température | Mécanisme d’action |
|—|—|—|
| Naturel (citronellal, huile de cataire) | Réduite | Interaction avec le récepteur TRPA1 |
| Synthétique (DEET) | Non affectée | Mécanisme indépendant du récepteur TRPA1 |
FAQ
Q: Pourquoi les répulsifs naturels sont-ils moins efficaces par temps chaud ?
R: La chaleur réduit la sensibilité du récepteur TRPA1 des moustiques aux composants des répulsifs naturels.
Q: Quel type de répulsif est recommandé par temps chaud ?
R: Les répulsifs synthétiques comme le DEET sont plus efficaces par temps chaud.
Q: Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique sur la propagation des maladies transmises par les moustiques ?
R: Le réchauffement climatique allonge les périodes de reproduction des moustiques,augmentant le risque de propagation des maladies.
Q: Quelles recherches futures sont envisagées ?
R: Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes de désensibilisation du récepteur TRPA1 induite par la température.