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Les nanotechnologies sont-elles sûres ?

by Nouvelles
Les nanotechnologies sont-elles sûres ?

2024-02-29 20:55:43

Les nanotechnologies sont déjà protagonistes de notre quotidien. Il y a plus que 11 000 produits commerciaux présent dans une multitude de secteurs industriels : cellules solaires, traitements contre le cancer, systèmes de freinage, raquettes de tennis, agroalimentaire, cosmétique. Les nanomatériaux, en raison de leurs petites dimensions, ne sont pas visibles, ce qui implique certains doutes et craintes quant à leur utilisation et leur manipulation. Les nanotechnologies sont-elles sûres ? Peuvent-ils causer des problèmes de santé et d’environnement ? Pouvons-nous avoir des problèmes lors de la manipulation des nanomatériaux ?

Il n’est pas facile de répondre à ces questions et à d’autres encore, mais pour faire la lumière sur ce sujet, le Institut National de Sécurité et de Santé au Travail (INSST) L’Espagne publie une série de rapports sur l’exposition aux nanomatériaux. Le premier évalue exposition professionnelle aux nanomatériauxtandis que le second a pour protagoniste l’un des principaux nanomatériaux : graphène.

Que sont les nanomatériaux ? D’une manière générale, il s’agit de matériaux dont au moins une de leurs dimensions est à l’échelle nanométrique, entre 1 et 100 nanomètres.

Classification des nanomatériaux selon leurs dimensions.

Travailler avec des nanomatériaux

Nous vivons quotidiennement avec différents nanoproduits. Au niveau de l’utilisateur, on peut s’inquiéter de l’utilisation, de la manipulation et du recyclage des nanomatériaux, c’est-à-dire de leur cycle de vie.

Un aspect clé est la manipulation de nanomatériaux ou de produits qui en contiennent, car elle peut conduire à la libération de particules nanométriques dans l’environnement. Cela peut donc impliquer leur exposition potentielle.

Cela peut également exposer les travailleurs qui les manipulent. Comment savoir si nous sommes exposés à des nanomatériaux ? Grâce à des méthodologies qualitatives et quantitatives qui permettent d’évaluer l’exposition par inhalation.

1-Méthodes qualitatives

Ce sont des méthodes appropriées lorsque l’agent chimique à évaluer n’a pas de valeur limite environnementale établie, comme c’est le cas des nanomatériaux en Espagne. La clé de ces méthodes est de compiler les caractéristiques physico-chimiques de l’agent chimique à évaluer et l’exposition potentielle à celui-ci.

Cela nous permet d’obtenir bandes de contrôle ce qu’ils portent différentes mesures associées. Un inconvénient de leur utilisation pour les nanomatériaux est qu’ils manquent de données toxicologiques suffisantes. offrir des niveaux de risque surévalués et leurs données doivent être confirmées par des méthodes quantitatives.

Classification des méthodes qualitatives.

2-Méthodes quantitatives

Ce sont des méthodes qui nous permettent de déterminer la concentration de l’agent chimique sur le lieu de travail et s’il y a émission ou exposition à des nanomatériaux.

Il s’agit de : déterminer l’exposition, identifier les sources d’émission de particules nanométriques, évaluer l’efficacité des mesures de contrôle mises en œuvre et vérifier le respect des valeurs limites d’exposition professionnelle conformément à la norma UNE-EN 689:2019.

Enfin, outre les mesures qualitatives et quantitatives, il faut prendre en compte d’autres aspects pour obtenir des résultats valables sur les mesures d’exposition aux nanomatériaux :

  • La mesure la plus appropriée pour déterminer les expositions à ces substances n’est pas connue. Par conséquent, il est recommandé de les effectuer sur différentes mesures, telles que le nombre, la distribution granulométrique, la surface et la masse des particules.

  • En raison de la tendance selon laquelle les particules individuelles (primaires) de nanomatériaux ont tendance à former des agglomérats et des agrégats de taille supérieure à 100 nm, il est recommandé de compléter les mesures à l’échelle nanométrique avec d’autres plages de tailles allant jusqu’à 10 µm.

  • Lorsque nous effectuons les mesures, outre d’éventuelles nanoparticules dérivées des conditions de travail, il peut également y en avoir d’autres dérivées : a) de processus naturels ou b) générées comme sous-produits involontaires d’un processus industriel.

Bien entendu, il existe une série d’inconvénients dont nous devons tenir compte :

  1. En Espagne, il n’existe pas de valeurs limites environnementales pour les nanomatériaux.

  2. De nombreux nanomatériaux ne disposent pas d’informations toxicologiques spécifiques.

  3. Les méthodes qualitatives sont complémentaires et doivent être validées par rapport aux méthodes quantitatives.

En conclusion, l’analyse des rapports exhaustifs de l’INSST nous a permis de disposer des clés pour déterminer correctement l’exposition aux nanoparticules, recommandée en cas de travail avec des nanomatériaux sur le lieu de travail.

Grâce à cela, nous avons pu démontrer qu’il est possible de connaître l’exposition aux nanomatériaux, notamment dans le milieu de travail, mais il subsiste des doutes sur leurs effets sur la santé et leur toxicité potentielle, doutes qui peu à peu se dissiperont grâce à de multiples études sont menées dans le monde entier et bien sûr, nous serons attentifs à leurs résultats.



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