Les négociations finales de la COP28 se poursuivent sans interruption dans la nuit de lundi à mardi autour du compromis proposé par le président émirati, largement rejeté par de nombreux pays en raison de son manque d’ambition concernant la sortie des énergies fossiles. Aux premières heures du dernier jour prévu de la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï, les pays occidentaux, des États insulaires ainsi que des pays africains et latino-américains ont réitéré leur opposition au texte lors d’une réunion à huis clos, selon des négociateurs joints par l’AFP. Un nouvel accord issu de ces négociations nocturnes est espéré pour mardi matin, mais l’objectif de Sultan Al Jaber, président de la COP28, d’obtenir un accord historique à 11 h, le jour anniversaire de l’Accord de Paris, semble hors de portée pour la plupart des délégués.
Le texte proposé par Sultan Al Jaber a été fortement critiqué car il permet aux pays de choisir leur manière de réduire les énergies fossiles sans fixer aucun objectif commun de sortie du pétrole, du gaz et du charbon. Les énergies fossiles sont responsables des deux tiers environ des émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement climatique. Beaucoup de pays jugent ce projet insuffisant, tandis que d’autres experts le décrivent comme une liste de courses non contraignante ou une liste d’options peu inspirantes.
Malgré des progrès réalisés, la COP28 est confrontée à de nombreux défis, notamment la nécessité de s’entendre sur des objectifs énergétiques et des mesures d’adaptation aux conséquences du réchauffement climatique. Il est clair que les prochaines journées seront déterminantes pour l’avenir d’un régime climatique international viable.
