Home » Économie » Les Noirs et les Rouges bousculent le frein à l’endettement – Preußische Allgemeine Zeitung

Les Noirs et les Rouges bousculent le frein à l’endettement – Preußische Allgemeine Zeitung

by Nouvelles

Image : photo alliance/dpa/Annette RiedlSur la glace : Kai Wegner et Cansel Kiziltepe devant la presse à l’hôtel de ville de Berlin

Ménage

Le Sénat de Berlin veut approuver davantage de crédits en déclarant une « urgence pour les réfugiés ».

Le Sénat de Berlin examine au crayon rouge la planification budgétaire afin d’économiser trois milliards d’euros d’ici 2025. Les plans d’austérité, notamment dans le budget culturel, ont déjà suscité des protestations et des gros titres (selon le PAZ). Les efforts du gouvernement du Land noir-rouge pour contracter une dette supplémentaire sont un peu moins remarqués. Le Sénat souhaite recourir à une exception au frein à l’endettement. Cela permet de contracter de nouveaux emprunts en cas d’urgence budgétaire.

Le sénateur social Cansel Kiziltepe (SPD) fait depuis longtemps campagne pour que de nouveaux prêts soient contractés en raison d’une « urgence pour les réfugiés ». Le maire de Berlin, Kai Wegner (CDU), a indiqué avant Noël que le Sénat souhaitait approfondir à nouveau les discussions début 2025 afin de trouver une solution. Mais Wegner a également mis en garde : « On ne se contente pas d’aborder un sujet comme celui-ci, il faut l’examiner très attentivement, tant sur le plan juridique que politique. »

En fait, Noir et Rouge prend un risque en s’endettant à nouveau à l’aide d’une déclaration d’urgence. Les obstacles sont élevés et les juges constitutionnels ont déjà prouvé qu’ils ne toléreraient pas que le frein à l’endettement soit affaibli par des astuces.

De gros doutes sur la légalité
Par exemple, la Cour constitutionnelle fédérale a interdit à la coalition des feux de circulation en faillite d’utiliser simplement des prêts dont elle n’avait pas besoin pour faire face à l’urgence du Corona pour d’autres projets. En conséquence, le feu tricolore s’est retrouvé soudainement à court de 60 milliards d’euros du budget prévu, ce qui a finalement sonné le glas de la coalition. Les juges constitutionnels du Brandebourg ont également déclaré un prêt de 2022 partiellement inconstitutionnel à la suite d’un procès intenté par le groupe parlementaire AfD.

En décembre 2022, le parlement du Land a déclaré une situation d’urgence exceptionnelle en raison des conséquences de la guerre en Ukraine. Cela a permis au gouvernement du Land de mettre en place un « paquet Brandebourg » financé par la dette et d’une valeur de deux milliards d’euros. Les juges constitutionnels de Potsdam ont critiqué le fait que le gouvernement du Land n’ait pas suffisamment expliqué le lien entre la situation d’urgence identifiée et les mesures de crise prévues. En fait, le « paquet Brandebourg » était également destiné à financer des projets pour lesquels il était difficile de voir un lien avec la guerre en Ukraine. Entre autres choses, des fonds ont été affectés à la promotion de processus de production « neutres pour le climat » ou à l’achat de nouvelles voitures de société.

Le Sénat de Berlin aurait à craindre un autre point devant les tribunaux : le chemin vers de nouvelles dettes n’est pas simplement ouvert par une majorité parlementaire déclarant l’état d’urgence. Il doit également s’agir d’une urgence exceptionnelle et imprévisible. Toutefois, si le Sénat justifie sa nécessité d’un prêt en se fondant sur les coûts occasionnés par la prise en charge et l’hébergement des demandeurs d’asile, cela peut devenir un problème devant la Cour constitutionnelle de l’État. En fin de compte, le Sénat devrait démontrer qu’il n’aurait pas pu prévoir ces coûts et qu’il était pratiquement dépassé par le développement. Cependant, si Berlin ne connaît pas une nouvelle vague migratoire importante en plus de l’immigration habituelle, par exemple en provenance d’Ukraine ou de Syrie, il sera quelque peu difficile pour le Sénat de se présenter comme surpris.

Les coûts de l’asile explosent
Les sénateurs eux-mêmes soulignent régulièrement la charge que représente pour la ville l’hébergement et la prise en charge des demandeurs d’asile. Les juges constitutionnels pourraient en conclure que le gouvernement du Land était certainement en mesure de prévoir les coûts et devait donc les couvrir par le budget ordinaire.

Les coupes budgétaires actuelles dans le budget de l’État ne seraient alors qu’un avant-goût des difficultés de répartition dans les années à venir. Le gouvernement du Land et les citoyens craignent que les possibilités financières, par exemple pour le renouvellement des infrastructures de la ville, soient de plus en plus réduites. L’été dernier, à la Chambre des représentants de Berlin, les deux partis gouvernementaux CDU et SPD, ainsi que les Verts et le Parti de gauche, ont décidé que 1,32 milliard d’euros supplémentaires seraient mis à disposition pour l’hébergement des demandeurs d’asile dans les années à venir.

L’argent servira à construire des logements supplémentaires pour 6 130 personnes. La protection des employés de l’Office d’État pour les réfugiés (LAF) coûte également de plus en plus d’argent. Comme le montre la réponse du gouvernement de l’État à une question parlementaire, les mesures de sécurité destinées à protéger les employés de LAF ont coûté à elles seules à l’État 27,5 millions d’euros en 2024. C’est un tiers de plus que l’année précédente et plus de 300 pour cent de plus que les coûts de 2019.

Avez-vous aimé cet article ? Alors vous seriez heureux de soutenir la PAZ avec un

Paiement de reconnaissance

#Les #Noirs #les #Rouges #bousculent #frein #lendettement #Preußische #Allgemeine #Zeitung

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.